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Encyclopédie de Diderot
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RÉGALEMENT

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Jurisprudence
S. m. (Jurisprudence) signifie ce que l'on fait pour égaler des personnes qui se trouvaient partagées inégalement. Ce régalement a lieu surtout dans les successions lorsque des enfants ont reçu des dots inégales, ou que les uns ont été dotés, et que les autres ne l'ont pas été. Voyez DOT, PARTAGE, SUCCESSION. (A)


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1128

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INFAMATION

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Écrit par : Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
Catégorie : Jurisprudence
S. f. (Jurisprudence) signifie ce qui emporte contre quelqu'un une note d'infamie. En matière civîle les jugements qui condamnent à quelque aumône, et en matière criminelle ceux qui condamnent en quelque amende, ou à une peine afflictive, emportent infamation, c'est-à-dire notent d'infamie celui qui est condamné. Voyez INFAMIE. (A)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1134

SOUS-ORDRE

Détails
Écrit par : Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
Catégorie : Jurisprudence
(Jurisprudence) est un ordre particulier qui se fait en second entre les créanciers particuliers d'un créancier colloqué dans l'ordre principal, qui ont formé opposition sur lui en sous - ordre, c'est-à-dire, pour se venger sur ce qui peut lui revenir, au cas qu'il soit colloqué utilement dans l'ordre. Voyez CREANCIER, DECRET, OPPOSITION et SOUS - ORDRE, SAISIE REELLE. (A)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1109

IMPOSITION

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Jurisprudence
(Jurisprudence) signifie souvent la même chose qu'impôt ou tribut : on dit, par exemple, l'imposition des tailles, celle du dixième ou du vingtième, etc.

Quelquefois par imposition, on entend la repartition qui est faite de ces impôts sur les contribuables. Voyez IMPOT. (A)

IMPOSITION. On se sert de ce mot en Lorraine, au lieu de celui de taille, pour exprimer les sommes qui se lèvent sur les sujets pour les besoins de l'état. Les impositions de cette province pour l'année 1748 montent, sans y comprendre celle du vingtième, à près de deux millions neuf cent trente-cinq mille livres au cours de France. La principale imposition est appelée subvention. C'était autrefois la seule, et elle comprenait toutes les charges. Elle n'est ni réelle, ni personnelle ; elle est mixte. Les autres impositions, qui se répartissent sur les mêmes principes que la subvention, sont pour la dépense des ponts et chaussées ; la solde de la maréchaussée ; les gages et appointements d'officiers militaires, de judicature, de finance, et pour le supplément du prix des fourrages aux troupes de cavalerie en quartier dans la province. Le roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, fixe chaque année par des arrêts de son conseil des finances, la somme imposée sur les deux duchés. La Lorraine en supporte ordinairement les deux tiers, le Barrais le surplus. Ces arrêts sont adressés avec des lettres patentes à la chambre des comptes de Lorraine et à la chambre des comptes de Bar, lesquelles en font chacune dans sa province la répartition sur les différentes paroisses ou communautés qui en dépendent. Elles adressent à chaque communauté un mandement fort étendu, qui explique les principes et la manière de procéder à la levée des deniers de l'imposition, l'exemption qui en est accordée aux nobles, aux ecclésiastiques, etc. Aussi-tôt après la réception du mandement de la chambre des comptes, le maire ou principal officier fait assembler la communauté, et on élit trois asseyeurs à la pluralité des voix, l'un tiré de la haute classe, un autre de la moyenne classe, le troisième de la basse classe des contribuables. Ces asseyeurs font seuls sur les particuliers la répartition de la somme imposée sur le corps de la communauté. Le rôle qu'ils en ont formé est remis à deux collecteurs choisis et différents des asseyeurs. Ces collecteurs font la levée et le recouvrement des deniers sans le ministère d'huissiers ou sergens, et portent les deniers au receveur particulier des finances en deux termes, Janvier et Juillet. Les sommes se remettent ensuite par le receveur particulier au receveur général des finances en exercice.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1716

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QUERIMONIE

Détails
Écrit par : Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
Catégorie : Jurisprudence
S. f. (Jurisprudence) du latin querimonia, plainte, est un terme usité dans les tribunaux ecclésiastiques, pour exprimer la plainte que l'on rend au juge d'église, à l'effet d'obtenir permission de publier monitoire. (A)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1098
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  4. RÉLÉGATION
  5. RACHETABLE

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