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Encyclopédie de Diderot
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OMPHALE

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Mythologie
(Mythologie) reine de Lydie. La fable nous dit qu'Hercule, dans ses voyages, étant arrivé chez cette princesse, fut tellement épris de sa beauté, qu'oubliant son courage et sa vertu, il se mit à filer auprès d'elle, pour mériter ses bonnes grâces. Tandis que cette princesse portait la massue et la peau de lion, dit agréablement Lucien, Hercule portait une robe de pourpre, travaillait à la laine, et trouvait bon qu'Omphale lui donnât quelquefois de petits coups de sa pantoufle. On connait, en effet, d'anciens monuments qui nous représentent cette reine et le héros dans l'attitude que leur donne Lucien. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 792

MARSYAS

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Mythologie
(Mythologie) cet homme dont les Poètes ont fait un Silène, un satyre, joignait beaucoup d'esprit à une grande industrie. Il était natif de Phrygie, et fils de Hyagnis. Il fit paraitre son génie dans l'invention de la flute, où il sut rassembler tous les sons, qui auparavant se trouvaient partagés entre les divers tuyaux du chalumeau.

On sait la dispute qu'il eut avec Apollon en fait de musique, et quelle en fut l'histoire. Cependant si l'on en veut croire Fortuneio Liceti, Marsyas écorché par Apollon n'est qu'une allégorie. " Avant l'invention de la lyre, dit-il, la flute l'emportait sur tous les autres instruments de musique, et enrichissait par conséquent ceux qui la cultivaient ; mais si-tôt que l'usage de la lyre se fut introduit, comme elle pouvait accompagner le chant du musicien même qui la touchait, et qu'elle ne lui défigurait point les traits du visage comme faisait la flute, celle-ci en fut notablement décréditée, et abandonnée en quelque sorte aux gens de la plus vîle condition, qui ne firent plus fortune par ce moyen. Or, ajoute Liceti, comme dans ces anciens temps la monnaie de cuir avait cours, et que les joueurs de flute ne gagnaient presque rien, les joueurs de lyre leur ayant enlevé leurs meilleures pratiques, les Poètes feignirent qu'Apollon, vainqueur de Marsias, l'avait écorché. Ils ajoutèrent que son sang avait été métamorphosé en un fleuve qui portait le même nom, et qui traversait la ville de Célènes, où l'on voyait dans la place publique, dit Hérodote, la peau de ce musicien suspendue en forme d'outre ou de ballon ; d'autres assurent que le désespoir d'avoir été vaincu, fit qu'il se précipita dans ce fleuve et s'y noya ". Comme les eaux de ce fleuve paraissaient rouges, peut-être à cause de son sable, la fable dit qu'elles furent teintes du sang de Marsyas.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1036

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SATYRES

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Mythologie
S. m. (Mythologie) les satyres étaient selon la fable des divinités champêtres, qu'elle représente comme de petits hommes fort velus, avec des cornes et des oreilles de chèvres ; la queue, les cuisses, et les jambes du même animal ; quelquefois ils n'ont que les pieds de chèvre. On fait naître les satyres de Mercure et de la nymphe Yphtimé, ou bien de Bacchus et de la nayade Nicée, qu'il avait enivrée, en changeant en vin l'eau d'une fontaine où elle buvait ordinairement. Le poète Nonnus dit qu'originairement les satyres avaient la forme toute humaine ; ils gardaient Bacchus, mais comme Bacchus malgré toutes ses gardes, se changeait tantôt en bouc, tantôt en fille, Junon irritée de ces changements, donna aux satyres des cornes et des pieds de chèvres.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2468

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HE'CATE

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Mythologie
subst. f. (Mythologie) divinité du Paganisme. Rien n'est plus incertain que sa naissance ; Musée la déclare fille du Soleil, d'autres de la Nuit, d'autres de Cérès et de Jupiter, d'autres encore de ce dieu et de Latone : mais la plupart prétendent qu'elle était fille de Persée et d'Astérie, dont Jupiter avait eu les faveurs, avant que de faire lui-même ce mariage.

Suivant l'opinion commune, Hécate est la même que Proserpine, que Diane, et que la Lune ; c'est-à-dire qu'elle avait trois noms, celui de la Lune dans le ciel, de Diane sur la terre, et de Proserpine dans les enfers : voilà pourquoi elle est appelée la triple Hécate, ou la déesse à trois formes, dea triformis, et dans Ovide tergeminaque Hecates.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 820

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STATEUR

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Mythologie
(Mythologie) surnom de Jupiter. Romulus voyant ses soldats plier dans un combat contre les Samnites, pria Jupiter de rendre le courage aux Romains, et de les arrêter dans leur fuite. Sa prière fut exaucée, et en mémoire de cet événement, Romulus bâtit un temple à Jupiter au pied du mont Palatin, sous le titre de Stator, le dieu qui arrête. La statue qu'on lui consacra représentait Jupiter debout tenant la pique de la main droite, et le foudre de la gauche. Ciceron met dans la bouche d'un de ses interlocuteurs, que le consul Flaminius marchant contre Annibal, tomba tout d'un-coup, lui et son cheval, devant la statue de Jupiter Stator, sans qu'il en parut aucune cause. Cet accident fut pris par ses troupes pour un mauvais augure, ou plutôt pour un avis que le dieu lui donnait de s'arrêter et de ne pas aller combattre ; mais le consul méprisa l'avis, ou l'augure, et fut battu à la journée de Trasimènes. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1015
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