S. f. (Mythologie) idole des Saxons ; ce fut d'abord une statue que Lothaire, duc de Saxe, avait fait placer aux environs de la forêt de Welps, après la victoire qu'il remporta en 1115 sur Henri V. Cette statue était un homme tenant de la main droite une massue, et de la gauche un bouclier rouge, et assis sur un cheval blanc.
ou RUBIGUS, s. m. (Mythologie) dieu de la campagne et de l'Agriculture chez les anciens Romains. C'était ce dieu qu'on invoquait pour le prier de garantir les blés de la nielle, en latin robigo ou rubigo, et c'est de-là qu'il avait pris son nom. On lui sacrifiait les entrailles d'un chien et celles d'une brebis, selon Ovide ; et selon Columelle, un petit chien nouvellement né. Numa Pompilius avait lui-même institué une fête et des sacrifices à ce dieu. Onuphrius Panvinius dit qu'il avait à Rome un temple et un bois dans la cinquième région de la ville. Il avait encore un autre temple sur la voie Nomentane, hors la porte Capene.
S. m. (Mythologie) dieu qui présidait chez les Romains à la formation des nœuds du tuyau des blés ; mais c'est un dieu sorti de la fabrique de S. Augustin, qui a forgé semblablement une déesse volutina pour l'enveloppe de l'épi ; une déesse patelène pour l'épi qui commence à s'ouvrir ; une déesse hostiline quand la barbe de l'épi et l'épi sont à niveau ; une déesse lacturce quand le grain est en lait ; une déesse maturne quand il était meur, et finalement une déesse runcine quand on le coupait. (D.J.)
S. f. (Mythologie) nymphes des montagnes ; on donnait aussi ce nom aux nymphes de la suite de Diane, parce que cette déesse chasseresse fréquentait beaucoup les montagnes avec un cortege de nymphes. (D.J.)
