S. f. pl. (Mythologie) ce sont les filles de Proetus ; elles eurent une singulière manie, elles se crurent changées en vaches, et courant à travers les campagnes pour empêcher qu'on ne les mit à la charrue, elles faisaient retentir tous les lieux de leurs cris, semblables à des mugissements. C'était dit la fable, un effet de la vengeance de Junon, qu'elles avaient vivement outragée, en osant comparer leur beauté avec celle de la déesse. Peut-être que ces filles étaient attaquées d'accès d'hypocondrie qui leur faisaient courir les champs. Proetus implora le secours d'Apollon, c'est-à-dire de la Médecine, pour les guérir de leur état, et ayant obtenu leur guérison, il fit bâtir un temple à ce dieu dans la ville de Sicyone, où il croyait avoir été exaucé. (D.J.)
(Mythologie) Vergiliae, constellations qui annoncent le printemps : ce sont au dire des Poètes, les filles d'Atlas, que les Grecs appellent Pleiades, et les Latins Vergiliae.
adj. m. (Mythologie) ce surnom donné à Jupiter, signifie le conducteur des parques, parce qu'on croyait que ces divinités ne faisaient rien que par l'ordre du souverain des Dieux. (D.J.)
(Mythologie) le plus célèbre et le plus affreux des Cyclopes, il passait pour fils de Neptune. Homère nous a donné le portrait de ce monstre affreux, et de son histoire avec Ulysse. Les Mythologues ont imaginé que Polypheme était un roi de Sicile, dont Ulysse enleva la fille nommée Elpé, ce qui fit que ceux des compagnons d'Ulysse qui tombèrent entre les mains du roi furent mis à mort, et lui-même poursuivi jusqu'à ce qu'il sortit de l'ile. Euripide a laissé une pièce intitulée le Cyclope, qui n'est ni comédie, ni tragédie, mais qui tient de l'une et de l'autre. (D.J.)