S. m. (Mythologie) fleuve d'Italie dans la Campanie, nommé encore aujourd'hui Volturno. Les anciens peuples de la Campanie en avaient fait un dieu, et lui avaient consacré un temple, dans lequel ils s'assemblaient pour délibérer de leurs affaires ; il avait à Rome un culte particulier, puisque parmi les flamines, on trouve celui du dieu Volturne, et qu'on y célébrait les volturnales. (D.J.)
S. m. pl. (Mythologie) épithète que les Romains donnèrent à quelques dieux qu'ils avaient transportés de Trébie à Rome, après la conquête de cette ville d'Italie.
S. m. (Mythologie) divinité trompeuse qui enchantait les sens de ceux qui veillaient ou qui dormaient. Ce dieu malfaisant, environné d'une foule innombrable de mensonges ailés qui voltigent autour de lui, répandait de nuit ou de jour une liqueur subtîle sur les yeux de ceux qu'il voulait décevoir. Dès ce moment leurs reves les abusaient ; et quand ils étaient levés, ils n'éprouvaient pas de moindres illusions, ils ne voyaient rien de véritable ; enfin de fausses images de ce qu'ils regardaient, se présentaient également à leur vue pour les tromper. Ce sont-là les erreurs de l'imagination, et c'est des fantômes qu'elle se fait, que le mot de phantase a tiré sa naissance.
(Mythologie) surnom de Diane en Grèce, parce qu'elle avait un temple illustre dans le port d'Athènes nommé munychie, et qu'on y célébrait en son honneur, les fêtes dites munychies. Les Athéniens donnèrent le nom d'un des ports de leur ville au bourg voisin, à un de leurs mois, à une divinité, à des fêtes solennelles qu'on lui avait consacrées, et à un de ses temples qui servait d'azyle aux débiteurs. (D.J.)
S. f. (Mythologie) c'était une de ces nymphes qui naissaient des arbres, et particulièrement des chênes. Elle habitait sur la cime du mont Parnasse, à laquelle elle donna son nom, qui se communiqua dans la suite à tout le voisinage, et même à la petite ville de Néon en Phocide. (D.J.)