(Mythologie) il y avait à Thérapné, un temple de Mars Théritas, ainsi nommé de Théra, nourrice de ce dieu, ou selon Pausanias, du mot , qui signifie la chasse, pour faire entendre qu'un guerrier doit avoir l'air terrible dans les combats. La statue de Mars Théritas avait été apportée de Colchos, par Castor et Pollux, selon la fable. (D.J.)
S. f. (Mythologie) partie d'une mythologie des anciens, composée en vers ; c'était un centon de différents poètes nommé le cycle épique. Le morceau qui concernait Thésée, son règne, ses actions, s'appelait théséide. La théséide était encore une manière de se raser la tête introduite par Thésée. Ce héros étant allé à Delphes, offrit aux dieux sa chevelure ; ce fut ceux de devant qu'il fit couper. On l'imita d'abord, ensuite la mode changea ; et l'on donna le nom de théséide à l'ancienne. Les Romains ont eu un poème intitulé la théséide dont Juvenal s'est moqué ; rauci theséide Codri. Codrus était l'auteur de ce poème insipide.
S. f. (Mythologie) c'est Luperca, nourrice de Romulus. On l'appela Prastane, parce que son nourrisson montra plus de force à tirer de l'arc qu'aucun autre enfant de son âge. Prastane vient de praestare, surpasser.
adj. (Mythologie) surnom de Jupiter. Aristomene sacrifia cent hommes à Jupiter ithomete, ou à Jupiter qui avait son temple à Ithome. Ithome était du territoire de Messene.
S. m. (Mythologie) fleuve de l'Achaïe, qui a son embouchure près d'une fontaine appelée Argyres. Sélimnus, disait-on, fut autrefois un beau jeune berger qui plut tant à la nymphe Argyre, que tous les jours elle sortait de la mer pour le venir trouver. Cette passion ne dura pas longtemps ; il semblait à la nymphe que le berger devenait moins beau ; elle se dégouta de lui, et Sélimnus en fut si touché qu'il mourut de déplaisir. Vénus le métamorphosa en fleuve ; mais tout fleuve qu'il était, il aimait toujours Argyre ; la déesse ayant donc pitié de lui encore une fais, lui fit perdre entièrement le souvenir de la nymphe. " Aussi croit-on dans le pays, ajoute Pausanias, que les hommes et les femmes, pour oublier leurs amours, n'ont qu'à se baigner dans le Sélimnus : ce qui rendrait l'eau d'un prix inestimable, si l'on pouvait s'y fier ". (D.J.)