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Encyclopédie de Diderot
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CLAPIER

Détails
Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Economie rustique
S. m. (Economie rustique et Chasse) c'est un terrain clos de muraille, partie couvert, partie découvert, et bien maçonné, où l'on enferme et nourrit des lapins. On le place dans un coin de la garenne, pour que les jeunes lapins puissent aller du clapier dans la garenne ; on y construit quelques loges de planches et de pierres plates, sous lesquelles les lapins se retirent : il faut que les fondements des murs en soient profonds, et pour ainsi dire fortifiés partout d'un pavé qui ait la pointe en-haut, afin que les lapins qui aiment à creuser en terre, ne s'échappent point par dessous les murs. Il est bon que le terrain en soit inégal : on y jette de la mousse et du petit foin, que les lapins ramassent quand ils doivent faire leurs petits. On les y nourrit en été de son, d'avoine, et de toutes sortes de fruits ; en hiver, de son, de foin, etc. Il serait à-propos que le clapier fût partagé en deux divisions ; on renfermerait les mères pleines dans une, et on tiendrait les mâles dans l'autre. Quand les petits seront assez grands pour se passer de leurs mères, on les lâchera dans la garenne ; car c'est à repeupler les garennes que les clapiers sont principalement destinés. On doit mettre dans son clapier un mâle sur vingt-cinq à trente femelles. La conduite du clapier demande quelque soin, si l'on en veut tirer tout l'avantage possible. Voyez LAPIN.

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1354

BOIS

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Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Economie rustique
S. m. (Economie rustique) ce terme a deux grandes acceptions : ou il se prend pour cette substance ou matière dure et solide que nous tirons de l'intérieur des arbres et arbrisseaux ; ou pour un grand canton de terre planté d'arbres propres à la construction des édifices, au charronage, au sciage, au chauffage, etc.

Si l'on jette un coup d'oeil sur la consommation prodigieuse de bois qui se fait par la charpente, la menuiserie, d'autres Arts, et par les feux des forges, des fonderies, des verreries, et des cheminées, on concevra facilement de quelle importance doivent avoir été en tout temps, et chez toutes les nations, pour le public et pour les particuliers, la plantation, la culture, et la conservation des forêts ou des bois, en prenant ce terme selon la seconde acception. Comment se peut-il donc que les hommes soient restés si longtemps dans les préjugés sur ces objets, et qu'au lieu de tendre sans-cesse à la perfection, ils se soient au contraire de plus en plus entêtés de méthodes qui les éloignaient de leur but ? Car c'est-là qu'ils en étaient ; c'est-là qu'ils en sont encore pour la plupart, comme nous pourrions le démontrer par la comparaison des règles d'agriculture qu'ils ont prescrites, et qu'on suit sur les bois, et par celles que l'expérience et la philosophie viennent d'indiquer à M. de Buffon. Mais notre objet est d'exposer la vérité, et non pas de l'associer à l'erreur : l'erreur ne peut être trop ignorée, et la vérité trop connue, surtout quand elle embrasse un objet aussi considérable que l'aliment du feu, et le second d'entre les matériaux qui entrent dans la construction des édifices. Nous observerons seulement que l'extrait que nous allons donner des différents mémoires que M. de Buffon a publiés, non seulement pourra éclairer, sur la culture, l'amélioration et la conservation des bois, mais pourra même devenir une grande leçon pour les philosophes de se méfier de l'analogie ; car il parait que l'ignorance dans laquelle il semble qu'on aime encore à rester, malgré le grand intérêt qu'on a d'en sortir, ne vient dans son origine que d'avoir transporté les règles de l'agriculture des jardins à l'agriculture des forêts. La nature a ses lais, qui ne nous paraissent peut-être si générales, et s'étendre uniformément à un si grand nombre d'êtres, que parce que nous n'avons pas la patience ou la sagacité de connaître la conduite qu'elle tient dans la production et la conservation de chaque individu. Nous nous attachons au gros de ses opérations : mais les finesses de sa main d'œuvre, s'il est permis de parler ainsi, nous échappent sans-cesse ; et nous persistons dans nos erreurs jusqu'à ce qu'il vienne quelqu'homme de génie, assez ami des hommes, pour chercher la vérité ; et j'ajouterais volontiers, assez courageux pour la communiquer quand il l'a trouvée.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 26474

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COUVÉE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Economie rustique
S. f. (Economie rustique) est la totalité des œufs qu'on a laissés sous une poule ou un autre oiseau domestique, pour en avoir des poulets. Il se dit aussi de la totalité des poulets quand ils sont éclos.

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1409

COULOIRE

Détails
Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Economie rustique
S. f. (Economie rustique) grand panier d'osier tressé en ovale, qu'on met dans la cuve, et qu'on foule contre la grappe, afin que le mout le remplisse, et qu'on puisse séparer cette partie liquide du reste.

COULOIRE, (Economie rustique) écuelle de bois, percée par le fond, dont les ouvertures sont fermées d'un linge fin ou d'un tamis, à-travers lequel on passe le lait. Il faut laver souvent la couloire, parce que ce qu'il y reste de fluide s'aigrissant, peut déterminer le lait nouveau qu'on y passe à s'aigrir aussi.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1491

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CUVER

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Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Economie rustique
v. n. (Economie rustique) c'est laisser fermenter dans la cuve le raisin avec le mout, autant qu'il est à propos pour donner au vin le corps, la couleur et la qualité, qui lui conviennent le mieux. Voyez VIGNE et VIN.

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1428
  1. CURMI
  2. CIVIERE
  3. BOUVIER
  4. BERNAGE
  5. BERGERIE

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