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Encyclopédie de Diderot
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COLOMBIER

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Écrit par : Jacques-Nicolas Bellin (Z)
Catégorie : Economie rustique
S. m. (Economie rustique) endroit où l'on tient des pigeons ; c'est un pavillon rond ou carré garni de boulins. Il faut le placer au milieu ou dans un angle de la basse-cour ; le plancher et le plafond doivent en être bien joints, pour en écarter les rats et autres animaux ; il faut qu'il soit blanc en-devant, parce que les pigeons aiment cette couleur ; que la fenêtre soit à coulisse, pour l'ouvrir et la fermer d'em-bas soir et matin, par le moyen d'une corde et d'une poulie, et qu'elle soit tournée au midi ; les boulins seront ou des pots ou des séparations faites de tuf ou de torchis ; on les fera grands ; le dernier rang d'em-bas sera à quatre pieds de terre ou environ ; le dernier d'en-haut à trois pieds du faite ; on pratiquera au-bas de chaque boulin une avance sur laquelle le pigeon puisse se reposer.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2134

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BOIS

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Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Economie rustique
S. m. (Economie rustique) ce terme a deux grandes acceptions : ou il se prend pour cette substance ou matière dure et solide que nous tirons de l'intérieur des arbres et arbrisseaux ; ou pour un grand canton de terre planté d'arbres propres à la construction des édifices, au charronage, au sciage, au chauffage, etc.

Si l'on jette un coup d'oeil sur la consommation prodigieuse de bois qui se fait par la charpente, la menuiserie, d'autres Arts, et par les feux des forges, des fonderies, des verreries, et des cheminées, on concevra facilement de quelle importance doivent avoir été en tout temps, et chez toutes les nations, pour le public et pour les particuliers, la plantation, la culture, et la conservation des forêts ou des bois, en prenant ce terme selon la seconde acception. Comment se peut-il donc que les hommes soient restés si longtemps dans les préjugés sur ces objets, et qu'au lieu de tendre sans-cesse à la perfection, ils se soient au contraire de plus en plus entêtés de méthodes qui les éloignaient de leur but ? Car c'est-là qu'ils en étaient ; c'est-là qu'ils en sont encore pour la plupart, comme nous pourrions le démontrer par la comparaison des règles d'agriculture qu'ils ont prescrites, et qu'on suit sur les bois, et par celles que l'expérience et la philosophie viennent d'indiquer à M. de Buffon. Mais notre objet est d'exposer la vérité, et non pas de l'associer à l'erreur : l'erreur ne peut être trop ignorée, et la vérité trop connue, surtout quand elle embrasse un objet aussi considérable que l'aliment du feu, et le second d'entre les matériaux qui entrent dans la construction des édifices. Nous observerons seulement que l'extrait que nous allons donner des différents mémoires que M. de Buffon a publiés, non seulement pourra éclairer, sur la culture, l'amélioration et la conservation des bois, mais pourra même devenir une grande leçon pour les philosophes de se méfier de l'analogie ; car il parait que l'ignorance dans laquelle il semble qu'on aime encore à rester, malgré le grand intérêt qu'on a d'en sortir, ne vient dans son origine que d'avoir transporté les règles de l'agriculture des jardins à l'agriculture des forêts. La nature a ses lais, qui ne nous paraissent peut-être si générales, et s'étendre uniformément à un si grand nombre d'êtres, que parce que nous n'avons pas la patience ou la sagacité de connaître la conduite qu'elle tient dans la production et la conservation de chaque individu. Nous nous attachons au gros de ses opérations : mais les finesses de sa main d'œuvre, s'il est permis de parler ainsi, nous échappent sans-cesse ; et nous persistons dans nos erreurs jusqu'à ce qu'il vienne quelqu'homme de génie, assez ami des hommes, pour chercher la vérité ; et j'ajouterais volontiers, assez courageux pour la communiquer quand il l'a trouvée.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 26553

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CLAPIER

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Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Economie rustique
S. m. (Economie rustique et Chasse) c'est un terrain clos de muraille, partie couvert, partie découvert, et bien maçonné, où l'on enferme et nourrit des lapins. On le place dans un coin de la garenne, pour que les jeunes lapins puissent aller du clapier dans la garenne ; on y construit quelques loges de planches et de pierres plates, sous lesquelles les lapins se retirent : il faut que les fondements des murs en soient profonds, et pour ainsi dire fortifiés partout d'un pavé qui ait la pointe en-haut, afin que les lapins qui aiment à creuser en terre, ne s'échappent point par dessous les murs. Il est bon que le terrain en soit inégal : on y jette de la mousse et du petit foin, que les lapins ramassent quand ils doivent faire leurs petits. On les y nourrit en été de son, d'avoine, et de toutes sortes de fruits ; en hiver, de son, de foin, etc. Il serait à-propos que le clapier fût partagé en deux divisions ; on renfermerait les mères pleines dans une, et on tiendrait les mâles dans l'autre. Quand les petits seront assez grands pour se passer de leurs mères, on les lâchera dans la garenne ; car c'est à repeupler les garennes que les clapiers sont principalement destinés. On doit mettre dans son clapier un mâle sur vingt-cinq à trente femelles. La conduite du clapier demande quelque soin, si l'on en veut tirer tout l'avantage possible. Voyez LAPIN.

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1355

BATTAGE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Economie rustique
* BATTAGE des blés, (Economie rustique) Laissez suer vos blés dans le tas ; tenez-les engrangés pendant trois mois, hors la quantité que vous destinez à la semaille ; celui que vous aurez fait battre quelques jours après la moisson, vaudra mieux pour cet usage : suivez la manière de battre de votre pays. En Gascogne et en Provence, vous laisserez sécher vos gerbes sur le champ ; vous aurez un nubilaire ou un appentis, sous lequel vous puissiez mettre votre grain à couvert dans le temps de pluie. Ces appentis et cette manière de sécher le blé, et de ne le lever du champ que pour le battre, vous dispenseront d’avoir des granges ; il ne vous faudra que des greniers. Préférez le battage au fléau. Il est aussi avantageux et plus simple que celui où les gerbes sont foulées par des chevaux, des mulets, ou des bœufs sur un aire ; ou coupées et foulées par deux grosses planches épaisses de quatre doigts, et garnies de pierres à fusil tranchantes, qui seraient trainées par des bœufs. Le premier est en usage en Gascogne, en Italie, en Provence ; et le second en Turquie. En Champagne, en Bourgogne, etc. nous nous servons du fléau ; nous battons pendant l’hiver, nous prenons des hommes de journée ; ils sont l’un à un bout de la grange, l’autre à l’autre bout ; la gerbe est entre-deux, et ils frappent alternativement sur l’épi de la gerbe, avec l’instrument appelé fléau. Voyez à l’article Fléau, la description de cet instrument. Quand le blé est battu, il faut le vanner. Voyez Vanner. Quand il est vanné on le crible. Voyez Crible et Cribler . Plus le grain est net, mieux il se garde. Quand il est criblé, on l’expose à l’air, pour que le reste de sa chaleur se dissipe.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1969

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BARATTE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Economie rustique
S. f. (Economie rustique) vaisseau fait de douves, plus étroit par en-haut que par en-bas, et qui sert à battre la crême dont on fait le beurre.

L'ouverture de la baratte se couvre avec une sebille trouée qui s'y emboite, et par le trou de laquelle passe un long bâton qui sert de manche au bat-beurre.

Le bat-beurre est un cylindre de bois épais d'environ deux pouces, percé de plusieurs trous, et emmanché de plat au bout d'un long bâton ; les trous du cylindre servent à donner passage au lait de beurre à mesure que le beurre s'avance.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2052

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  1. BERGERIE
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  5. CHAMPIER

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