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Encyclopédie de Diderot
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SARCLER

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Agriculture
(Agriculture) ce mot signifie arracher les méchantes herbes et les chardons qui nuisent aux bonnes plantes et aux blés ; ce travail se fait ordinairement ainsi. Des femmes s'arrangent de front, et ayant à la main un sarcloir, elles coupent les mauvaises herbes les plus apparentes ; si elles sont encore jeunes, les sarcleuses ne les aperçoivent pas, et en ce cas, il faut répéter dans la suite l'opération ; d'ailleurs les plantes les plus menues, qui sont au-moins aussi préjudiciables, telles que le vesceron, la folle avoine, la nielle, la renouée, l'arrête-bœuf, la queue de renard, et tous les petits pieds de ponceau, restent dans le champ. Ajoutez qu'en coupant les mauvaises herbes, il n'est guère possible qu'on ne coupe du blé ; et enfin les chardons et les autres plantes bisannuelles, poussent de leurs racines deux, trois, ou quatre tiges, au-lieu d'une, et alors le mal devient plus grand ; les pauvres femmes qui ont des vaches à nourrir, ne demandent pas mieux que d'aller arracher l'herbe des blés ; mais en arrachant l'herbe, elles arrachent beaucoup de blé, et lui font un tort infini, surtout quand la terre est humide, en foulant les blés avec leurs pieds, et en trainant les sacs qu'elles remplissent d'herbes nuisibles ; ainsi le plus sur moyen de déraciner les mauvaises herbes, c'est de continuer les labours pendant que les blés sont en terre, suivant la méthode de M. Tull. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1506

PAUMILLON

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Agriculture
S. m. (Agriculture) partie de la charrue qui tient l'épars où sont ordinairement attachés les traits des chevaux ou des bœufs qui tirent la charrue.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1381

MANIS

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Agriculture
terme d'Agriculture. Les manis sont des fumiers composés en partie de gouémon. L'usage du gouémon de coupe ou de récolte pour la culture des terres, est bien un moindre objet pour les laboureurs riverains de ce ressort, que le long des autres côtes de la Bretagne septentrionale. Les terres commencent à devenir plus chaudes à la côte de Benit sur Saint-Brieux, cependant on ne laisse pas de s'en servir, mais il s'en faut de beaucoup que le gouémon y soit un objet considérable, tel que sur le ressort des amirautés de Saint-Brieux, de Morlaix et de Brest. Autrefois les seigneurs propriétaires des fiefs voisins de la mer prétendaient une exclusion dont ils ont été déboutés ; lorsque les procès ont été portés au siège de l'amirauté, les riverains des paroisses qui s'en servent ont été avertis de la liberté de cette récolte dans le temps permis, et de tout ce qui regarde l'usage du gouémon de coupe.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1403

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HAIE

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Écrit par : Guillaume Le Blond (Q)
Catégorie : Agriculture
ou HAYE, s. f. (Agriculture) c'est une longueur de plants servant de clôture à un jardin ou à un champ, laquelle est plantée d'épines blanches, de charmes, d'ormes, de ronces et de brossailles.

On dit une haie vive, une haie morte, une haie d'appui ; la haie d'appui a pris ce nom de sa hauteur, la haie vive, de sa nature qui est de plantes ayant racines et vivaces ; la haie morte, des échalats, fagots, ou branches seches dont elle est faite.

HAIE, ou plutôt HAYE, (Droit franç. coutumier) les haies sont quelquefois un sujet de disputes, que les Lois ont de la peine à prévenir, ou à régler. Suivant le Droit coutumier de France, ceux qui plantent une haie, doivent laisser un espace entre la haie et le fond voisin : si elle est vive, la distance doit être d'un pied et demi : si elle est de bois mort, on peut l'établir sur l'extrémité du fonds, sans laisser aucun vide ; parce que semblable clôture ne saurait préjudicier au fonds voisin. Ce n'est donc qu'à l'égard de la haie vive, qu'il survient des contestations de propriété ; par exemple, lorsque deux voisins reclament chacun la haie, et que le juge ignore à qui elle doit appartenir ; en ce cas, le sentiment de Coquille, dans ses quest. chap. cxlviij. est que s'il y a un fossé du côté de la haie, elle doit appartenir au propriétaire du fonds qui est au-delà du fossé et de la haie : dans le doute, ajoute-t-il, on doit juger de la propriété de la haie par la qualité et par la nature des héritages qui sont aux deux côtés ; car si elle est entre une terre que l'on seme et une vigne, la présomption sera qu'elle appartient au propriétaire de la vigne, à qui la clôture est plus nécessaire qu'à la terre. Il en est de même d'une haie plantée entre une terre et un pré, le pré étant exposé à la pâture du bétail, s'il n'est pas clos. Laisel, dans ses Institutions coutumières, liv. II. tit. IIIe art. 8. a décidé de même que Coquille. Aubert, addit. à Richelet. (D.J.)


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1835

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TIRE-FIENTE

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Agriculture
S. m. (terme d'Agriculture) espèce de fourche qui sert aux Laboureurs à tirer du fumier, et dont les dents qui sont de fer, sont renversées et courbées un peu, au lieu d'être emmanchées droites ; au bout d'en-haut de ces deux dents est une douille dans laquelle on met un manche de trois pieds de longueur, et gros de trois pouces de tour. En plusieurs endroits les dents sont beaucoup recourbées, en sorte qu'elles font un angle obtus, ou une espèce de demi-lune avec la douille. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1282
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