S. f. (Mythologie) déesse qui présidait aux pleurs, aux lamentations et aux funérailles ; je dis que c'est une déesse, parce que Festus en parle sur ce ton, et qu'il marque même l'endroit où on avait pris soin de lui consacrer un temple ; c'était près de Rome, et ce temple n'était plus de son temps qu'une chapelle. Naeniae deae sacellum ultrà portam viminalem, nunc tantùm habet aediculum ; mais le mot Naenia dans les auteurs, signifie plus communément une chanson lugubre, qu'on chantait aux funérailles ; il se prend aussi quelquefois pour un chant magique, pour un proverbe reçu parmi les enfants, et finalement pour une hymne. (D.J.)
S. f. (Mythologie) déesse du silence ; elle fut inventée par Numa-Pompilius, qui jugea cette divinité aussi nécessaire à l'établissement de son nouvel état, que la divinité qui fait parler. (D.J.)
S. f. (Mythologie) nymphes dans l'antiquité fabuleuse qui présidaient aux forêts et aux collines. Vossius croit qu'elles étaient les nymphes des vallées seulement, parce qu'il tire leur nom du grec ou , qui signifie un lieu humide, telles que sont ordinairement les vallées. On leur rendait à peu-près le même culte qu'aux naïades. Voyez NAÏADES. (G)