S. m. (Mythologie) divinité des Gaulois, à laquelle ils immolaient après la victoire tout ce qui tombait vivant entre leurs mains. Ils arrosaient quelquefois ses autels du sang de leurs femmes et de leurs enfants. Esus était représenté à demi-nud, avec une hache à la main, qu'il laissait tomber.
adj. f. pl. pris subst. (Mythologie) étaient des fêtes solennelles qu'on célébrait à Egine en l'honneur d'Eaque qui en avait été roi, et qu'on disait avoir dans les enfers la fonction de juge, parce qu'il s'était distingué sur la terre par sa droiture et son équité. Voyez FETE, etc. ENFER.
ou EASTRE, s. f. (Mythologie) déesse des anciens Germains, en l'honneur de laquelle ils célébraient une fête au mois d'Avril. Comme ce terme Eastré vient de celui de résurrection, les détracteurs des fêtes de la religion chrétienne ont abusé de ce rapport, pour assurer que nous tenions la célébration de la pâque des Eastrées gauloises : idée creuse, s'il en fut jamais, dans ce genre de conjectures.
EDULIE, EDUQUE, EDUSE, s. f. (Mythologie) déesse dont la fonction était d'apprendre à manger aux enfants lorsqu'on les sevrait. On se conciliait sa protection, en lui offrant des premiers mets qu'on destinait à l'enfant, après qu'on l'avait privé du lait. Il y a des mythologistes qui font deux déesses différentes, d'Eduque et d'Edulie. Ils prétendent que la première présidait à l'éducation, et la seconde au sevrage.
S. f. (Mythologie) déesse qui présidait à la naissance de l'enfant et à l'action de l'accouchement ; c'était elle qu'on en remerciait, s'il était heureux et facîle ; ou contre laquelle on blasphémait, s'il était laborieux et pénible. Il y a des mythologistes qui prétendent qu'Egérie et Junon est la même divinité sous deux noms différents.