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Écrit par : Auteur anonyme

Catégorie : Mythologie

adj. (Mythologie) , de , plante, et de , j'entretiens ; ainsi phytalmien veut dire protecteur des plantes, ou des biens de la terre ; c'est un surnom que les anciens donnaient à quelques-uns de leurs dieux, et particulièrement à Jupiter. Les Traezeniens le donnèrent à Neptune, et lui firent bâtir un temple sous les murs de leur capitale, parce qu'il n'inondait plus leurs terres et leurs maisons de ses flots salés ; la mer s'était insensiblement retirée de Troèzene.

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 797

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)

Catégorie : Mythologie

S. m. (Mythologie) statue de bronze, de deux coudées, dont parle Plutarque dans la vie de Thémistocle. Ce grand homme, dit-il, l'avait faite des amendes auxquelles il avait condamné ceux qui détournaient les eaux publiques à leur usage particulier, et ensuite il l'avait consacrée dans un temple d'Athènes. Il retrouva son hydrophore à Sardis dans le temple de la mère des dieux. C'était une des statues que Xerxès avait emportées de Grèce, et Thémistocle fit des efforts inutiles pour que le satrape de Lydie voulut bien la lui rendre. M. Dacier croit que c'est celle qui, dans Pline, l. XXXIV. chap. VIIIe porte le nom d'Oenophore par la faute des copistes ; mais tout est perdu en critique, si l'on admet des conjectures de cette espèce, que le sens n'exige point, et qui ne sont point appuyées par les manuscrits. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 1059

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)

Catégorie : Mythologie

(Mythologie) fils d'Erginus roi des Orchoméniens, est bien célèbre dans l'histoire par son oracle en Béotie, lequel se rendait avec plus de cérémonies que ceux d'aucun dieu, et qui subsista même assez longtemps après que tous ceux de la Grèce eurent cessé. Voyez donc ORACLE DE TROPHONIUS.

TROPHONIUS, bois sacré de, (Géographie ancienne) le bois sacré de Trophonius était dans la Béotie, à une petite distance de la ville de LÉbadée. On disait, selon Pausanias, l. IX. c. xxxix. qu'un jour Hercine jouant en ce lieu avec la fille de Cérès, laissa échapper une oie qui faisait tout son amusement ; Proserpine ayant couru après, attrapa cette oie qui s'était allé cacher dans un antre sous une grosse pierre, de dessous laquelle on vit aussi-tôt couler une source d'eau, d'où se forma un fleuve qui, à cause de cette aventure, eut aussi nom Hercine. On voyait encore du temps de Pausanias, sur le bord de ce fleuve, un temple dédié à Hercine, et dans ce temple la statue d'une jeune fille, qui tenait une oie avec ses deux mains. L'antre où ce fleuve avait sa source, était orné de deux statues qui étaient debout, et qui tenaient une espèce de sceptre, avec des serpens entortillés à l'entour, de sorte qu'on les aurait pris pour Esculape et Hygéia. Mais peut - être que c'était Trophonius et Hercine, car les serpens ne sont pas moins consacrés à Trophonius qu'à Esculape. On voyait aussi sur le bord du fleuve le tombeau d'Arcésilas, dont on disait que les cendres avaient été apportées de Troie par LÉitus.

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 8647

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Écrit par : Auteur anonyme

Catégorie : Mythologie

S. f. (Mythologie) c'est le nom d'une des syrènes. Elle avait pris son poste dans la baie de Naples, d'où vient que cette ville fut autrefois appelée Parthenopé. Strabon dit que la syrène Parthenopé fut enterrée à Dicéarchie, qui est la ville de Pouzzol d'aujourd'hui.

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 829

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