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Encyclopédie de Diderot
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ALCADE

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Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) en Espagne, est un juge ou officier de judicature, qui répond à-peu-près à ce que nous appelons en France un prevôt.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 1545

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AUBERGE

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Écrit par : Antoine-Joseph Dezallier d'Argenville (K)
Catégorie : Histoire moderne
S. f. (Histoire moderne) lieu où les hommes sont nourris et couchés, et trouvent des écuries pour leurs montures et leur suite. L'extinction de l'hospitalité a beaucoup multiplié les auberges ; elles sont favorisées par les lois à cause de la commodité publique. Ceux qui les tiennent ont action pour le payement de la dépense qu'on y a faite, sur les équipages et sur les hardes ; pourvu que ce ne soient point celles qui sont absolument nécessaires pour se couvrir. Les hôtes y doivent être reçus avec affabilité, y demeurer en pleine sécurité, et y être fournis de ce dont ils ont besoin pour leur vie et celle de leurs animaux, à un juste prix. Les anciens ont eu des auberges comme nous. Les nôtres ont leurs lais, dont les principales sont de n'y point recevoir les domiciliés des lieux, mais seulement les passants et les voyageurs ; de n'y point donner retraite à des gens suspects, sans avertir les officiers de police ; de n'y souffrir aucuns vagabonds, gens sans aveu, et blasphémateurs, et de veiller à la sûreté des choses et des personnes. Voyez le traité de la Police, p. 727. Dans la capitale, l'aubergiste est encore obligé de porter sur un registre le nom et la qualité de celui qui entre chez lui, avec la date de son entrée et de sa sortie, et d'en rendre compte à l'inspecteur de police. Il y a des auberges où l'on peut aller manger sans y prendre sa demeure. On paye à tant par tête, en comptant ou sans compter le vin ni les autres liqueurs.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 1635

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AULIQUE

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Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire moderne
adj. (Histoire moderne) dénomination de certains officiers de l'empereur qui composent une cour supérieure, un conseil dont la juridiction s'étend à tout en dernier ressort sur tous les sujets de l'Empire, dans les procès dont il connait. Voyez EMPEREUR, EMPIRE. Nous disons conseil aulique, cour aulique, chambre aulique, conseiller aulique, &c.

Le conseil aulique est établi par l'empereur, il en nomme les officiers ; mais l'électeur de Mayence a droit de visite. Il est composé d'un président catholique, d'un vice-chancelier présenté par cet électeur, et de dix-huit assesseurs ou conseillers, dont neuf sont protestants, et neuf sont catholiques. Voyez ASSESSEUR.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 2579

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AUMUSSE

Détails
Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Histoire moderne
S. f. (Histoire moderne) sorte de vêtement de tête et d'épaules dont on se servait anciennement en France ; il était à la mode sous les Mérovingiens ; la couronne se mettait sur l'aumusse ; on la fourra d'hermine sous Charlemagne ; le siècle d'après, on la sit toute de peaux : les aumusses d'étoffes prirent alors le nom de chaperon ; celles d'étoffes retinrent celui d'aumusse : peu-à-peu les aumusses et les chaperons changèrent d'usage et de forme. Le bonnet leur succéda ; et il n'y a plus aujourd'hui que les chanoines et les chanoinesses qui en aient en été. Ils portent pendant cette saison sur leur bras, ce qui servait jadis en tout temps à leur couvrir la tête. Ce sont les Pelletiers-Fourreurs qui les travaillent ; elles sont faites de pièces de petit gris rapportées ; elles ont quatre à cinq pieds de long, sur huit à neuf pouces de large ; elles sont herminées et terminées à un bout par des queues de martes ; et l'on pratique quelquefois à l'autre bout, une espèce de poche où le breviaire ou quelque livre de piété peut être mis.

Création : 28 Juin 1751
Clics : 1937

APANAGE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) ou comme on disait autrefois, APPENNAGE, (Histoire moderne) terres que les souverains donnent à leurs puinés pour leur partage, lesquelles sont reversibles à la couronne, faute d'enfants mâles dans la branche à laquelle ces terres ont été données. Ducange dit que dans la basse latinité on disait apanare, apanamentum, et apanagium, pour désigner une pension ou un revenu annuel qu'on donne aux cadets, au lieu de la part qu'ils devraient avoir dans une seigneurie, qui ne doit point, suivant les lois et coutumes, se partager, mais rester indivise à l'ainé. Hoffman et Monet dérivent ce mot du celtique ou allemand, et disent qu'il signifie exclure et forclorre de quelque droit ; ce qui arrive à ceux qui ont des apanages, puisqu'ils sont exclus de la succession paternelle. Antoine Loysel, cité par Ménage, croit que le mot apanager voulait dire autrefois donner des pennes ou plumes, et des moyens aux jeunes seigneurs qu'on chassait de la maison de leurs pères, pour aller chercher fortune ailleurs, soit par la guerre, soit par le mariage.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 1889

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  1. AMAUTAS
  2. ASAPPES
  3. ALEMDAR
  4. ARMIGER
  5. ALTESSE

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