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Encyclopédie de Diderot
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SAVEUR

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Physiologie
(Physiologie) Les sucs ou liqueurs des corps qui font impression sur l'organe du gout, est ce qu'on appelle saveur, et quelquefois l'on donne ce nom même à leur impression.

Les principes actifs des saveurs ou des corps savoureux, sont les sels tant fixes que volatils : les terres, la lymphe, et les soufres n'entrent dans les saveurs que pour en établir la variété et les espèces ; de la même façon que les ombres mêlées avec la lumière forment les images ; mais ce ne sont pas ces ombres qui font impression sur l'organe, c'est la lumière seule ; de même les sels sont les seuls principes capables d'affecter l'organe du goût ; l'eau, l'huîle et la terre n'ont aucun gout.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1537

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MOELLE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Physiologie
S. f. (Physiologie) en latin medulla ; substance grasse, oléagineuse, qu'on trouve en masse dans le milieu des os longs : on l'appelle suc moèlleux, huîle médullaire, dans la portion cellulaire de ces mêmes os, et dans celle de tous les autres os qui n'ont pas la même figure.

Mais pour donner une idée plus exacte de la moèlle conformément à sa nature, nous la définirons un amas de plusieurs petites vésicules membraneuses, très-déliées, qui s'ouvrent les unes dans les autres, et qui sont remplies d'une matière huileuse, coulante et liquide.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2762

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MORDRE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Physiologie
(Physiologie) Mordre est l'action par laquelle les dents divisent les aliments durs en plusieurs particules.

Pour mordre, il faut 1°. que la mâchoire inférieure s'écarte de la supérieure vers la poitrine sur son condyle ; 2°. il faut que cette mâchoire inférieure soit ensuite fortement pressée contre la mâchoire supérieure, afin que les aliments solides puissent être coupés par les dents incisives.

La première action se fait par la contraction des deux muscles digastriques ; la seconde dépend de la contraction, 1°. des muscles crotaphites, 2°. des masseters, 3°. des ptérigoidiens externes, 4°. des ptérigoïdiens internes. Ces quatre muscles agissant ensemble élèvent la mâchoire, au lieu que s'ils agissent séparément ils la tirent latéralement et en arrière ; mais si les huit muscles qu'on vient de décrire agissent ensemble, la mâchoire inférieure est pressée avec une force incroyable contre la supérieure. Ainsi toutes les dents des deux mâchoires étant fort comprimées, on voit clairement que ce sont les huit dents incisives qui se présentent les unes aux autres, et se frappant réciproquement avec violence, mordent, divisent les aliments, et commencent ainsi la mastication. Voyez donc MASTICATION.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1796

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ODORAT

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Écrit par : Paul-Jacques Malouin (M)
Catégorie : Physiologie
S. m. (Physiologie) olfactus, sens destiné par la nature pour recevoir et discerner les odeurs. L'odorat cependant parait moins un sens particulier qu'une partie ou un supplément de celui du gout, dont il est comme la sentinelle : c'est le goût des odeurs et l'avant-goût des saveurs.

L'organe de cette sensation est la membrane qui revêt le nez, et qui se trouve être une continuation de celle qui tapisse le gosier, la bouche, l'oesophage et l'estomac : la différence des sensations de ces parties est à-peu-près comme leurs distances du cerveau ; je veux dire que l'odorat ne diffère pas plus du goût que le goût de la faim et de la soif : la bouche a une sensation plus fine que l'oesophage ; le nez l'a encore plus fine que la bouche, parce qu'il est plus près de l'origine du sentiment ; que tous les filets de ses nerfs, de leurs mamelons font déliés, remplis d'esprits ; au lieu que ceux qui s'éloignent de cette source deviennent par la loi commune des nerfs plus solides, et leurs mamelons dégénèrent, pour ainsi parler, en excraissances, relativement aux autres mamelons.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2838

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VEILLE

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Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Physiologie
S. f. (Physiologie) dans l'économie animale, état du corps humain dans lequel les actions des sens internes et externes, et des muscles peuvent se faire facilement, sans trouver aucune résistance. Je suis sur que je veille lorsque mes yeux ouverts aperçoivent les corps qui m'environnent ; car mes yeux voient confusément quand j'ai envie de dormir, et je ne vois plus rien quand je dors. Je veille si j'entends les sons qui sont à la portée de mon oreille ; je dors si je ne les entends pas. Je veille lorsque je marche ou je parle à volonté ; je veille lorsque mon cerveau est dans cette disposition physique, au moyen de laquelle les impressions externes appliquées à mes organes excitent certaines pensées. Je veille enfin lorsque le principe moteur des muscles, au moindre changement du principe pensant, est prêt à être déterminé vers les muscles, quoique souvent il n'y coule point actuellement.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1590

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  2. PUBERTÉ
  3. JUMEAUX
  4. VISCERE
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