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- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Physiologie
Les principes actifs des saveurs ou des corps savoureux, sont les sels tant fixes que volatils : les terres, la lymphe, et les soufres n'entrent dans les saveurs que pour en établir la variété et les espèces ; de la même façon que les ombres mêlées avec la lumière forment les images ; mais ce ne sont pas ces ombres qui font impression sur l'organe, c'est la lumière seule ; de même les sels sont les seuls principes capables d'affecter l'organe du goût ; l'eau, l'huîle et la terre n'ont aucun gout.
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Physiologie
Mais pour donner une idée plus exacte de la moèlle conformément à sa nature, nous la définirons un amas de plusieurs petites vésicules membraneuses, très-déliées, qui s'ouvrent les unes dans les autres, et qui sont remplies d'une matière huileuse, coulante et liquide.
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Physiologie
Pour mordre, il faut 1°. que la mâchoire inférieure s'écarte de la supérieure vers la poitrine sur son condyle ; 2°. il faut que cette mâchoire inférieure soit ensuite fortement pressée contre la mâchoire supérieure, afin que les aliments solides puissent être coupés par les dents incisives.
La première action se fait par la contraction des deux muscles digastriques ; la seconde dépend de la contraction, 1°. des muscles crotaphites, 2°. des masseters, 3°. des ptérigoidiens externes, 4°. des ptérigoïdiens internes. Ces quatre muscles agissant ensemble élèvent la mâchoire, au lieu que s'ils agissent séparément ils la tirent latéralement et en arrière ; mais si les huit muscles qu'on vient de décrire agissent ensemble, la mâchoire inférieure est pressée avec une force incroyable contre la supérieure. Ainsi toutes les dents des deux mâchoires étant fort comprimées, on voit clairement que ce sont les huit dents incisives qui se présentent les unes aux autres, et se frappant réciproquement avec violence, mordent, divisent les aliments, et commencent ainsi la mastication. Voyez donc MASTICATION.
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- Écrit par : Paul-Jacques Malouin (M)
- Catégorie : Physiologie
L'organe de cette sensation est la membrane qui revêt le nez, et qui se trouve être une continuation de celle qui tapisse le gosier, la bouche, l'oesophage et l'estomac : la différence des sensations de ces parties est à-peu-près comme leurs distances du cerveau ; je veux dire que l'odorat ne diffère pas plus du goût que le goût de la faim et de la soif : la bouche a une sensation plus fine que l'oesophage ; le nez l'a encore plus fine que la bouche, parce qu'il est plus près de l'origine du sentiment ; que tous les filets de ses nerfs, de leurs mamelons font déliés, remplis d'esprits ; au lieu que ceux qui s'éloignent de cette source deviennent par la loi commune des nerfs plus solides, et leurs mamelons dégénèrent, pour ainsi parler, en excraissances, relativement aux autres mamelons.
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- Écrit par : Denis Diderot (*)
- Catégorie : Physiologie
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