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Encyclopédie de Diderot
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TACT

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Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Physiologie
LE, (Physiologie) le tact, le toucher, l'atouchement, comme on voudra le nommer, est le plus sur de tous les sens ; c'est lui qui rectifie tous les autres, dont les effets ne seraient souvent que des illusions, s'il ne venait à leur secours ; c'est en conséquence le dernier retranchement de l'incrédulité. Il ajoute à cette qualité avantageuse, celle d'être la sensation la plus générale. Nous pouvions bien ne voir ou n'entendre, que par une petite portion de notre corps ; mais il nous fallait du sentiment dans toutes les parties pour n'être pas des automates, qu'on aurait démontés et détruits, sans que nous eussions pu nous en apercevoir, la nature y a pourvu : partout où se trouvent des nerfs et de la vie, on éprouve plus ou moins cette espèce de sentiment. Il parait même que cette sensation n'a pas besoin d'une organisation particulière, et que la simple tissure solide du nerf lui est suffisante. Les parois d'une plaie fraiche, le périoste, ou un tendon découvert, ont un sentiment très-vif, quoiqu'ils n'aient pas les houpes nerveuses qu'on observe à la peau : on dirait que la nature, obligée de faire une grande dépense en sensation du toucher, l'a établi à moins de frais qu'il lui a été possible ; elle a fait en sorte que les houpes nerveuses ne fussent pas absolument nécessaires ; ainsi le sentiment du toucher est comme la base de toutes les autres sensations ; c'est le genre dont elles sont des espèces plus parfaites.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1726

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TETER

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Physiologie
l'action de, (Physiologie) j'allais presque dire le tetement, tant on est porté à forger les substantifs dont on a besoin, qui manquent souvent dans notre langue, et qui ne feraient que l'enrichir.

L'action de teter est la succion et la compression que font les parties de la bouche de l'enfant sur le mamelon de la nourrice, au moyen de laquelle succion et compression il tire le lait de la mamelle pour sa nourriture.

On ne peut qu'admirer la sagacité avec laquelle quelques animaux, y compris l'homme, cherchent naturellement la mamelle et savent teter dès le moment de leur naissance, tandis que les Physiciens sont embarrassés et même partagés entr'eux pour expliquer la mécanique de cette action.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1487

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TOUX

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Écrit par : Paul-Jacques Malouin (M)
Catégorie : Physiologie
S. f. (Physiologie) mouvement sourd ou sonore plus ou moins violent, qui s'exécute par le moyen des organes de la respiration, lorsqu'il arrive que quelque chose incommode les poumons, dont la nature tâche de se défaire. Voici le mécanisme de ce mouvement.

1°. L'air étant entré par l'inspiration est retenu quelque temps ; c'est l'irritation qu'on sent dans les poumons, qui est cause qu'on retarde un moment l'expiration pour tâcher de faire sortir ce qui incommode ce viscère ; alors le muscle triangulaire par son mouvement, resserre subitement le thorax ; les fibres antérieures du diaphragme produisent le même resserrement qui presse le tissu pulmonaire ; les poumons pressés violemment par diverses secousses, se vident de l'air qu'ils contiennent dans leurs cellules ; l'air poussé à diverses reprises contre le larynx, y forme un son chaque fois qu'il Ve y heurter avec force : quand j'ai dit qu'on retarde un moment l'expiration pour faire sortir ce qui incommode les poumons, je n'ai pas prétendu que cela fût toujours volontaire ; je n'ai voulu expliquer que la toux qui est libre ; car lorsqu'il y a quelque violente irritation dans les poumons, il survient dans le diaphragme des convulsions qui forment une toux qu'on n'est pas maître d'arrêter.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 4709

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VIE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Physiologie
S. f. (Physiologie) c'est l'opposé de la mort, qui est la destruction absolue des organes vitaux, sans qu'ils puissent se rétablir, en sorte que la plus petite vie est celle dont on ne peut rien ôter, sans que la mort arrive ; on voit que dans cet état délicat, il est difficîle de distinguer le vivant du mort ; mais prenant ici le nom de vie dans le sens commun, je la définis un mouvement continuel des solides et des fluides de tout corps animé.

De ce double mouvement continuel et réciproque, nait la nutrition, l'accroissement auquel succede le décroissement et la mort. Voyez tous ces mots. C'est assez de dire ici que de ce mouvement résulte la dissipation des parties aqueuses, mobiles, fluides, le reste devient impropre à circuler, et fait corps avec le tuyau qu'il bouche. Ainsi l'épaississement des humeurs, l'ossification des vaisseaux, sont les tristes mais nécessaires effets de la vie. La physiologie démontre comment la machine se détruit par nuances, sans qu'il soit possible de l'empêcher par aucun remède, et l'auteur des caractères en a fait un tableau d'après nature. Le voici :


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1946

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VOIX

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Physiologie
(Physiologie) c'est le son qui se forme dans la gorge et dans la bouche d'un animal, par un mécanisme d'instruments propres à le produire. Voyez SON.

Voix articulées sont celles qui étant réunies ensemble, forment un assemblage ou un petit système de sons : telles sont les voix qui expriment les lettres de l'alphabet, dont plusieurs, jointes ensemble, forment les mots ou les paroles. Voyez LETTRE, MOT, PAROLE.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2705

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  1. VUE
  2. SYNOVIE
  3. SABLER
  4. SALIVE
  5. SAUTER

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