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Encyclopédie de Diderot
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DEBILITÉ

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Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
Catégorie : Physiologie
S. f. (Physiologie) se dit en général des fibres dont le corps humain est composé, qui sont affoiblies par le relâchement de leur tissu, par la trop grande diminution ou le défaut de leur ressort, etc. voyez FIBRE. Le même terme s'emploie encore parmi les médecins, pour exprimer les mêmes vices dans les vaisseaux, les viscères et autres parties organiques.

Ainsi, comme il faut que la fibre, pour avoir une solidité proportionnée à l'état naturel, puisse soutenir les mouvements, les efforts nécessaires pour l'exercice des fonctions dans la santé, sans qu'elle souffre aucune solution de continuité ; de même les vaisseaux et toutes les parties vasculeuses qui sont composées de fibres, doivent avoir les mêmes qualités qu'elles, et participent par conséquent aux mêmes dépravations ; ainsi ce qui doit être dit des fibres, sera appliquable à tout ce qui en dérive comme de son principe.


Création : 1 Octobre 1754
Clics : 2741

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ECOUTER

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Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
Catégorie : Physiologie
verbe act. (Physiologie) c'est prêter l'oreille pour ouir, ou c'est exercer actuellement celui des sens externes qu'on appelle ouie, par le moyen des organes renfermés dans l'oreille, disposés à recevoir les impressions de l'air qui transmettent le son. Voyez OUIE, SON. (d)

Création : 1 Novembre 1755
Clics : 1343

EXPIRATION

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Physiologie
S. f. expiratio (Physiologie) c'est une partie essentielle de l'action par laquelle s'exerce la respiration ; c'est celle qui fait sortir des poumons l'air qui y a pénétré pendant l'inspiration. Voyez RESPIRATION.

Expiration, quand on joint l'épithète de dernière, signifie la même chose que la mort. C'est cette dernière action du corps qui s'exerce, non par une force qui dépende de la volonté, ou qui soit l'effet de la vie, mais par une force qui lui est commune avec tous les corps, même inanimés ; ainsi l'air est chassé de la poitrine dans ce dernier instant, parce que les forces de la vie cessant d'agir, et les muscles intercostaux étant rendus comme paralytiques par le défaut d'influence du fluide nerveux, les segments cartilagineux des côtes, qui ont été flechis et bandés par l'action de ces muscles, se redressent par leur propre ressort, dans le moment qu'elle cesse ; ils rabaissent les côtes en même temps que le diaphragme se relâche et remonte dans la poitrine ; ce qui en diminue la capacité en tous sens, et en exprime l'air pour la dernière fais. Voyez MORT. (d)


Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1538

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FLEXIBILITÉ

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Physiologie
S. f. (Physiologie) Un corps flexible est un corps dont les parties élémentaires sont tellement co-hérentes, qu'elles peuvent prendre toutes sortes de figures sans se rompre : or les parties du corps humain ont dû nécessairement avoir cette propriété. Dans l'homme, la flexibilité dépend de deux choses : 1°. du peu de contacts réciproques des éléments, car les cohésions sont en raison des surfaces ; ainsi la cornée est une lame flexible, mais les fragments d'os sont fragiles : 2°. de la glu qui joint les éléments solides ; lorsqu'elle abonde, comme dans le jeune âge, les os mêmes se plient sans se rompre : mais quand la glu s'est identifiée avec les éléments mêmes, et qu'elle s'est ossifiée comme eux, il en résulte une si grande fragilité, dans l'âge avancé principalement, que les os peuvent se rompre par le milieu à la moindre chute.


Création : 1 Octobre 1756
Clics : 2185

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GOÛT

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Écrit par : Paul Landois (R)
Catégorie : Physiologie
S. m. (Physiologie) en grec, , en latin, gustus ; c'est ce sens admirable par lequel on discerne les saveurs, et dont la langue est le principal organe.

Du goût en général. Le goût examiné superficiellement parait être une sensation particulière à la bouche, et différente de la faim et de la soif ; mais allez à la source, et vous verrez que cet organe qui dans la bouche me fait goûter un mets, est le même qui dans cette même bouche, dans l'oesophage et dans l'estomac, me sollicite pour les aliments, et me les fait désirer. Ces trois parties ne sont proprement qu'une organe continu, et ils n'ont qu'un seul et même objet : si la bouche nous donne de l'aversion pour un ragout, le gosier ne se resserre-t-il pas à l'approche d'un mêts qui lui déplait ? L'estomac ne rejette-t-il pas ceux qui lui répugnent ? La faim, la soif, et le goût sont donc trois effets du même organe ; la faim et la soif sont des mouvements de l'organe désirant son objet ; le goût est le mouvement de l'organe de cet objet : bien entendu que l'âme unie à l'organe, est seule le vrai sujet de la sensation.


Création : 1 Novembre 1757
Clics : 2327

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  1. GIBBOSITÉ
  2. FOETUS
  3. SABLER
  4. SANGUIFICATION
  5. OUIE

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