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- Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
- Catégorie : Physiologie
Ainsi, comme il faut que la fibre, pour avoir une solidité proportionnée à l'état naturel, puisse soutenir les mouvements, les efforts nécessaires pour l'exercice des fonctions dans la santé, sans qu'elle souffre aucune solution de continuité ; de même les vaisseaux et toutes les parties vasculeuses qui sont composées de fibres, doivent avoir les mêmes qualités qu'elles, et participent par conséquent aux mêmes dépravations ; ainsi ce qui doit être dit des fibres, sera appliquable à tout ce qui en dérive comme de son principe.
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- Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
- Catégorie : Physiologie
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Physiologie
Expiration, quand on joint l'épithète de dernière, signifie la même chose que la mort. C'est cette dernière action du corps qui s'exerce, non par une force qui dépende de la volonté, ou qui soit l'effet de la vie, mais par une force qui lui est commune avec tous les corps, même inanimés ; ainsi l'air est chassé de la poitrine dans ce dernier instant, parce que les forces de la vie cessant d'agir, et les muscles intercostaux étant rendus comme paralytiques par le défaut d'influence du fluide nerveux, les segments cartilagineux des côtes, qui ont été flechis et bandés par l'action de ces muscles, se redressent par leur propre ressort, dans le moment qu'elle cesse ; ils rabaissent les côtes en même temps que le diaphragme se relâche et remonte dans la poitrine ; ce qui en diminue la capacité en tous sens, et en exprime l'air pour la dernière fais. Voyez MORT. (d)
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Physiologie
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- Écrit par : Paul Landois (R)
- Catégorie : Physiologie
Du goût en général. Le goût examiné superficiellement parait être une sensation particulière à la bouche, et différente de la faim et de la soif ; mais allez à la source, et vous verrez que cet organe qui dans la bouche me fait goûter un mets, est le même qui dans cette même bouche, dans l'oesophage et dans l'estomac, me sollicite pour les aliments, et me les fait désirer. Ces trois parties ne sont proprement qu'une organe continu, et ils n'ont qu'un seul et même objet : si la bouche nous donne de l'aversion pour un ragout, le gosier ne se resserre-t-il pas à l'approche d'un mêts qui lui déplait ? L'estomac ne rejette-t-il pas ceux qui lui répugnent ? La faim, la soif, et le goût sont donc trois effets du même organe ; la faim et la soif sont des mouvements de l'organe désirant son objet ; le goût est le mouvement de l'organe de cet objet : bien entendu que l'âme unie à l'organe, est seule le vrai sujet de la sensation.
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