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- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Physiologie
La préparation et la distribution des humeurs par tout le corps supposent un mouvement local. La coction des aliments et leur assimilation, requièrent ce mouvement auquel les tuniques des intestins, l'impulsion du cœur, du diaphragme, des muscles du ventre, coopèrent de leur côté ; et au moyen de toutes ces actions réunies, le chyle est exprimé dans les conduits que renferme la mésentère, pour le porter dans le ventricule droit du cœur.
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Physiologie
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Physiologie
La sanguification se fait ainsi. Après que le chyle a passé par les différentes sortes de veines lactées, et qu'il est parvenu dans le canal thorachique, il est porté de-là dans la souclavière où il se mêle avec le sang avec lequel il descend dans le ventricule droit du cœur, et s'y mêlant plus intimement, ils circulent ensemble dans toute l'habitude du corps, jusqu'à ce qu'après plusieurs circulations, et après plusieurs dépurations qui se font dans les différents couloirs et dans les différents canaux du corps, ils soient intimement unis, ou, comme disent les chymistes, cohobés, de sorte qu'ils ne font plus qu'un tout uniforme qui ne parait être autre chose que le chyle altéré par l'artifice de la nature et exalté en sang. En effet il ne parait pas qu'il se mêle aucun corps étranger que le chyle avec la liqueur qui circule, excepté ce qui en a été séparé auparavant pour des cas particuliers, à moins que l'air ne se mêle avec elle dans les poumons : ce qui n'est pas hors de doute et de contestation. Voyez AIR, SANG.
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- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Physiologie
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Physiologie
La peau s'étend, et croit à mesure que la graisse augmente ; ce gonflement produit le blanc par la tension de la peau, et le rouge par la plénitude des vaisseaux sanguins. Voilà les lys et les roses du bel âge ; tous les fards n'en sont qu'une vaine représentation. Dès que le gonflement diminue, la peau qui n'est plus remplie, se plisse, et les sillons commencent à se former ; ensuite, à mesure qu'on avance en âge, les cartilages, les membranes, la chair, la peau, et toutes les fibres du corps, deviennent plus solides, plus dures, et plus seches ; alors toutes les parties se retirent, se resserrent ; la circulation des fluides se fait avec moins de liberté, la transpiration diminue, les sucs nourriciers sont moins abondants, et ne pouvant être reçus dans la plupart des fibres devenues trop solides, ils ne servent plus à leur nutrition ; delà vient que ces fibres se retirent, et se plissent. Voilà l'accroissement journalier des rides.
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