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Encyclopédie de Diderot
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PERISTALTIQUE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Physiologie
MOUVEMENT, (Physiologie) le mouvement péristaltique ou vermiculaire des intestins, est la contraction et le relâchement alternatif des intestins, lesquels s'étrécissant successivement, poussent en avant le chyle qui y coule entre les rides des fibres intestinales.

La préparation et la distribution des humeurs par tout le corps supposent un mouvement local. La coction des aliments et leur assimilation, requièrent ce mouvement auquel les tuniques des intestins, l'impulsion du cœur, du diaphragme, des muscles du ventre, coopèrent de leur côté ; et au moyen de toutes ces actions réunies, le chyle est exprimé dans les conduits que renferme la mésentère, pour le porter dans le ventricule droit du cœur.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2574

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SAUTER

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Physiologie
v. n. l'action de, (Physiologie) dans le saut, les muscles sont obligés d'agir non-seulement pour résister au poids du corps, mais même pour le relever avec force, lui faire perdre terre, et l'élancer en l'air comme font les sauteurs, lorsqu'ils sautent à pied joint sur une table. Pour sauter ainsi, ils plient et panchent la tête et le corps sur les cuisses, les cuisses sur les jambes, et les jambes sur les pieds. Leurs muscles étant ainsi pliés et allongés comme pour prendre leur secousse, ils les remettent dans cette contraction subite qui fait ressort contre terre, d'où ils s'élancent en l'air, et se redressent en arrivant sur le bord d'une table ou autre corps sur lequel ils sautent.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1477

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SANGUIFICATION

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Physiologie
S. f. (Physiologie) c'est l'acte par lequel le chyle est changé en sang. Voyez CHYLE, SANG. La sanguification succede à la chylification, et est suivie de la nutrition. Voyez ces articles.

La sanguification se fait ainsi. Après que le chyle a passé par les différentes sortes de veines lactées, et qu'il est parvenu dans le canal thorachique, il est porté de-là dans la souclavière où il se mêle avec le sang avec lequel il descend dans le ventricule droit du cœur, et s'y mêlant plus intimement, ils circulent ensemble dans toute l'habitude du corps, jusqu'à ce qu'après plusieurs circulations, et après plusieurs dépurations qui se font dans les différents couloirs et dans les différents canaux du corps, ils soient intimement unis, ou, comme disent les chymistes, cohobés, de sorte qu'ils ne font plus qu'un tout uniforme qui ne parait être autre chose que le chyle altéré par l'artifice de la nature et exalté en sang. En effet il ne parait pas qu'il se mêle aucun corps étranger que le chyle avec la liqueur qui circule, excepté ce qui en a été séparé auparavant pour des cas particuliers, à moins que l'air ne se mêle avec elle dans les poumons : ce qui n'est pas hors de doute et de contestation. Voyez AIR, SANG.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1743

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SALIVE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Physiologie
S. f. (Physiologie) humeur claire, transparente, abondante, fluide, qui ne s'épaissit point au feu, qui n'a point d'odeur ni de gout, et qui est séparée par les glandes salivaires, d'un sang pur artériel. Elle devient fort écumeuse étant battue ou fouettée, âcre quand on a grand faim, pénétrante, détersive, résolutive quand on a longtemps jeuné. Elle augmente la fermentation dans les sucs des végétaux et dans les syrops. Après une très-longue abstinence elle purge quelquefois le gosier, l'oesophage, l'estomac et les entrailles ; les hommes et les animaux l'avalent dans l'état sain, pendant le sommeil de même qu'en veillant.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 3586

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RIDE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Physiologie
S. f. (Physiologie) espèce de pli ou de sillon qui se forme sur le visage, sur la peau, et généralement sur presque tout le corps des hommes, dès qu'ils commencent à vieillir.

La peau s'étend, et croit à mesure que la graisse augmente ; ce gonflement produit le blanc par la tension de la peau, et le rouge par la plénitude des vaisseaux sanguins. Voilà les lys et les roses du bel âge ; tous les fards n'en sont qu'une vaine représentation. Dès que le gonflement diminue, la peau qui n'est plus remplie, se plisse, et les sillons commencent à se former ; ensuite, à mesure qu'on avance en âge, les cartilages, les membranes, la chair, la peau, et toutes les fibres du corps, deviennent plus solides, plus dures, et plus seches ; alors toutes les parties se retirent, se resserrent ; la circulation des fluides se fait avec moins de liberté, la transpiration diminue, les sucs nourriciers sont moins abondants, et ne pouvant être reçus dans la plupart des fibres devenues trop solides, ils ne servent plus à leur nutrition ; delà vient que ces fibres se retirent, et se plissent. Voilà l'accroissement journalier des rides.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1658

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