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Encyclopédie de Diderot
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COQUELUCHE

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Médecine
COQUELUCHE ENDÉMIQUE, en latin cucullaris morbus, (Médecine) maladie épidémique et maligne qui règne de temps en temps en Europe, et qui y fait quelquefois de grands ravages.

Cette maladie qui parait communément l'automne ou l'hiver, et dont les causes sont aussi inconnues qu'imprévues, est une espèce de fiévre catarrheuse, accompagnée de mal de tête, de faiblesse, d'oppression ou de difficulté de respiration, de toux, de douleur dans l'épine du dos, et autres symptômes plus ou moins graves ou variés suivant les temps, les lieux, et les personnes.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1055

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BORBORIGME

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Écrit par : Urbain de Vandenesse (N)
Catégorie : Médecine
S. m. (Médecine) bruit excité dans le ventre par des vents. Cet effet est produit par l'explosion de l'air contenu dans les aliments, qui venant à se raréfier par la chaleur des organes de la digestion, tend à s'échapper, et fait effort contre les parois des viscères. Galien dit que c'est un bruit de vents sourds et longs, accompagné d'une humidité modérée, qui se fait entendre en descendant vers les parties inférieures.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2378

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CONGESTION

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Médecine
S. m. (Médecine) maladie des humeurs.

La congestion est l'amas de quelque matière morbifique des humeurs, qui se fait lentement dans une partie du corps.

Les humeurs ne pouvant être contenues dans leurs vaisseaux, qu'autant que la capacité des vaisseaux le permet, elles doivent suivre dans leur circulation le cours qui leur est destiné par la nature pour les besoins de la vie. Or toutes les fois que ce cours s'arrête, elles se rassemblent nécessairement en plus grande quantité dans quelque partie du corps, et c'est cette accumulation qu'on appelle congestion. Elle résulte 1°. ou de l'inaction de la partie solide, incapable de dompter et de chasser la matière qui commence à se former : 2°. ou de la dérivation de la matière peccante, déjà formée ailleurs dans la partie maintenant affectée. Cette dérivation se fait par diverses causes que nous allons exposer, et qui constituent le principe de toutes les maladies avec matière.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1495

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COURBATURE

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Écrit par : Marc-Antoine Eidous (V)
Catégorie : Médecine
S. f. (Médecine) Voyez RHUMATISME.

COURBATURE, (Maréchallerie) On appelle ainsi le battement ou l'agitation du flanc du cheval, et un mouvement tel que celui que la fièvre cause aux hommes. La courbature peut arriver lorsque le cheval a été surmené, et la respiration n'est alors altérée que par l'excès du travail ; à la différence du cheval poussif, dont le poumon est altéré avec de grands redoublements de flanc. Il devient aussi courbatu sans être surmené, et c'est lorsqu'il est trop échauffé ou plein de mauvaises humeurs. La courbature, suivant Soleisel, est une chaleur étrangère, causée par les obstructions qui se forment dans les intestins et les poumons, ce qui donne les mêmes signes que pour la pousse, et même avec plus de violence. Voyez POUSSE.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1985

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CARMINATIF

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Écrit par : Urbain de Vandenesse (N)
Catégorie : Médecine
adj. (Médecine) nom que l'on a donné à certains médicaments, qui ont la vertu d'expulser les vents retenus dans la cavité de l'estomac et des intestins. Quincy pense que la promptitude avec laquelle ces remèdes agissent, les a fait nommer carminatifs, qu'il tire du mot latin carmen, vers ; parce que l'on louait en vers tout ce qui paraissait surprenant, et tenant du charme ou de l'enchantement. On explique leur action par la raréfaction de l'air arrêté par une humeur visqueuse, placée dans l'estomac ou dans les intestins. Lorsque cette espèce de digue est rompue par quelque remède atténuant, alors l'air sort avec explosion et occasionne du bruit par haut ou par bas. Rien n'est plus capable de produire cet effet que les semences que l'on emploie contre les vents, et que l'on appelle carminatives : telles sont les semences d'anis, de fenouil, de persil, etc. les eaux distillées de ces mêmes plantes ; l'infusion de leurs fleurs, auxquelles on peut ajouter celles de camomille, de mélilot, de matricaire, d'aneth. Leur nature chaude les rend très-propres à raréfier l'air, et à faire sur la membrane de l'estomac et des intestins, une petite irritation, et un petit mouvement capable de broyer ces humeurs visqueuses, et d'en détruire la ténacité. Voyez VENT. (N)

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1538
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