• Arts & métiers
  • Histoire
  • Histoire naturelle
  • Religion
  • Logique
  • Morale
  • Science
  • Physique particulière
  • Beaux-arts
  • Non classifié
Encyclopédie de Diderot
  1. Vous êtes ici :  
  2. Accueil
  3. Physique particulière
  4. Médecine

BERI BERI

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Médecine
(Histoire naturelle ou Médecine) c'est le nom d'une maladie à laquelle on est sujet dans les Indes orientales, et qui emporte en très-peu de temps ceux qui en sont attaqués ; elle ressemble beaucoup à l'apoplexie.

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1575

CALENTURE

Détails
Écrit par : Urbain de Vandenesse (N)
Catégorie : Médecine
S. f. (Médecine) espèce de fièvre accompagnée d'un délire subit, commune à ceux qui font des voyages de long cours dans des climats chauds, et surtout à ceux qui passent sous la ligne.

L'histoire suivante donnera une idée de cette maladie, et de la manière de la traiter.

Un matelot âgé de trente à quarante ans, assez grand, mais fluet, fut attaqué d'une calenture si violente, que quatre de ses camarades suffisaient à peine pour le retenir : il s'écriait de temps en temps qu'il voulait aller dans les champs : il avait la vue égarée, furieuse ; son corps était dans une chaleur brulante, et son pouls fort déréglé, sans aucune vibration distincte. Le chirurgien du vaisseau tâcha de le saigner : mais quoique la veine du bras fût assez ouverte, il n'en put jamais tirer une once de sang ; on lui ouvrit la veine du front avec aussi peu de succès ; on passa à la jugulaire, il en sortit deux onces de sang fleuri, après quoi il cessa de couler, quoique l'ouverture fût assez large ; on répéta les saignées, on en tirait de trois ouvertures à la fois ; le sang coulait plus librement à mesure que les vaisseaux se vuidaient. Après une évacuation considérable, la fièvre diminua de même que l'agitation ; le malade avait la vue moins égarée, il ne criait plus ; le pouls devint plus régulier, la chaleur se modéra, et la fureur se ralentit, de façon qu'un seul homme suffisait pour le contenir. On lui tira environ cinquante onces de sang par les trois ouvertures dont on a parlé : l'ayant fait coucher, on lui donna une once de sirop de diacode dans un verre d'eau d'orge ; après quoi il dormit fort tranquillement pendant quelques heures, et ne sentit en s'éveillant qu'une faiblesse qui venait du sang qu'on lui avait tiré, et un malaise par tout le corps produit apparemment par la violence des convulsions qu'il avait eues, et des efforts qu'il avait faits pour s'échapper.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2116

Lire la suite : CALENTURE

CLIQUETIS

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Médecine
sub. m. (Médecine) espèce de bruit ou craquement ; il se dit des os dans certaines circonstances ou maladies.

Le cliquetis ou la crépitation des os, est un bruit que les os font dans certains mouvements et dans certains cas, dont la cause est la dégénération, et plus souvent encore la disette de la synovie, cette liqueur mucilagineuse que Clopton Havers, auquel on doit tant de belles découvertes sur le mécanisme des os, a parfaitement connue. Voyez SYNOVIE.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1874

Lire la suite : CLIQUETIS

CAPRISANT

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Médecine
adj. (Médecine) épithète du pouls irrégulier et sautillant, dans lequel l'artère interrompt son mouvement ; en sorte que le second battement qui vient après cette interruption, est plus prompt et plus fort que le premier : de même qu'il arrive aux chèvres qui bondissent et semblent faire un double mouvement en marchant. Galien, de diff. puls. lib. I. cap. xxjx.

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1555

CAUCHEMAR

Détails
Écrit par : Urbain de Vandenesse (N)
Catégorie : Médecine
S. m. (Médecine) nom populaire que l'on a donné à une incommodité nommée par les médecins grecs éphialtes, et par les latins incubus.

Ceux qui ont coutume de dormir sur le dos, et de charger leur estomac d'aliments lourds et difficiles à digérer, sont fort sujets à cette incommodité.

Pendant le sommeil ils croient avoir la poitrine chargée d'un poids considérable, et ils ont souvent l'imagination frappée d'un spectre ou d'un fantôme qui leur coupe la respiration.

Cette incommodité ne vient point, comme on se l'était imaginé autrefois, des vapeurs épaisses qui remplissent les ventricules du cerveau, mais plutôt d'une trop grande plénitude de l'estomac, qui s'oppose au mouvement du diaphragme, et par conséquent à la dilatation de la poitrine, sans laquelle on ne peut respirer que difficilement. Cependant d'autres prétendent que cette incommodité si pénible est occasionnée par une convulsion des muscles de la respiration.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1695

Lire la suite : CAUCHEMAR

  1. CATAPHORE
  2. CACOCHYMIE
  3. CORPULENCE
  4. CARDIALGIE
  5. CATALEPSIE

Page 14 sur 62

  • 9
  • 10
  • 11
  • 12
  • 13
  • 14
  • 15
  • 16
  • 17
  • 18

L'Encyclopédie

  • Accueil
  • Discours préliminaire
  • Planches
  • Cyclopædia
  • Furetière
  • Recherches sur l'Encyclopédie
  • Œuvres de d'Alembert
  • Edition critique ENCCRE
  • Wikisource