S. m. (Histoire moderne) espèce de bâton ou de verge de fer ou de bois que les Hottentots portent sans-cesse. Il a la longueur de trois pieds et un pouce d'épaisseur ; il est sans pointe ; c'est une arme défensive, dont ils se servent avec beaucoup d'adresse pour parer les coups qu'on veut leur porter.
S. m. (Histoire moderne) c'est ainsi que les Turcs nomment le bonnet des janissaires, qui est élevé en pain de sucre, et terminé par le haut en forme d'une manche pendante.
S. m. (Histoire moderne) c'est le nom que les habitants de l'île de Ceylan donnent à des prêtres consacrés au service des dieux du second ordre. Ces prêtres ne sont point si respectés que les Gonnis qui forment une classe supérieure de pontifes, pour qui le peuple a autant de vénération que pour le dieu Buddou ou Poutza, dont ils sont les ministres, et qui est la grande divinité des chingulais ; les Gonnis sont toujours choisis parmi les nobles, ils ont su se soumettre le roi lui-même, qui n'oserait les réprimer ou les punir lors même qu'ils ont attenté à sa propre personne ; ces prêtres si puissants et si redoutables suivent la même régle, et ont les mêmes prérogatives que ceux que l'on nomme talapoins chez les Siamais. Voyez cet article. Quant aux koppus dont il s'agit ici, ils sont soumis aux taxes et aux charges publiques dont les gonnis sont exempts, et souvent ils sont obligés de labourer et de travailler comme les autres sujets pour gagner de quoi subsister, tandis que les gonnis mènent une vie fainéante et s'engraissent de la substance du peuple. Les habitants de Ceylan ont encore un troisième ordre de prêtres qu'ils nomment jaddeses. Voyez cet article.
S. m. (Histoire moderne) c'est ainsi que l'on nomme chez les Mahométans une prière que l'iman ou prêtre fait tous les vendredis après midi dans la mosquée, pour la santé et la prospérité du souverain dans les états de qui il se trouve. Cette prière est regardée par les princes mahométants comme une prérogative de la souveraineté, dont ils sont très-jaloux.