S. m. (Histoire ancienne) homme armé de fouet, qui animait au combat les gladiateurs, et qui les punissait lorsqu'ils ne montraient pas assez de courage ; on les appelait aussi pour châtier les esclaves paresseux ou coupables.
S. f. (Histoire ancienne) jeu où l'un des joueurs lève les mains en ouvrant un certain nombre de doigts, et l'autre devine le nombre de doigts levés, pairs ou impairs. Les lutteurs en avaient fait un proverbe, pour agir sans les connaissances nécessaires à la chose qu'on se proposait, ce qu'ils désignaient par micare in tenebris.
S. f. (Histoire ancienne) c'est la même chose que l'hypocamisum, l'ésophorion ou la subucula. On l'appelait monoloris, diloris, penteloris, selon qu'elle était ou d'une couleur pleine ou rayée. Il y avait au bas de ce vètement de dessous une frange ; on voyait l'interula, si on levait la tunique.
S. f. (Histoire ancienne) machère, arme offensive des anciens. C'était l'épée espagnole que l'infanterie légionnaire des Romains portait, et qui la rendit si redoutable, quand il fallait combattre de près ; c'était une espèce de sabre court et renforcé, qui frappait d'estoc et de taille, et faisait de terribles exécutions. Tite-Live raconte que les Macédoniens, peuples d'ailleurs si aguerris, ne purent voir sans une extrême surprise, les blessures énormes que les Romains faisaient avec cette arme. Ce n'étaient rien moins que des bras et des têtes coupées d'un seul coup de tranchant ; des têtes à demi-fendues, et des hommes éventrés d'un coup de pointe. Les meilleures armes offensives n'y résistaient pas ; elles coupaient et perçaient les casques et les cuirasses à l'épreuve : on ne doit point après cela s'étonner si les batailles des anciens étaient si sanglantes. (G)
S. m. (Histoire ancienne) c'était chez les Romains non-seulement la somme ou les appointements que la république donnait aux magistrats qu'elle envoyait dans les provinces pour subvenir aux frais de leur voyage ; mais encore on donnait ce nom aux habits, esclaves, meubles que l'état leur fournissait pour paraitre avec dignité. Du temps d'Auguste on convertit le tout en une somme d'argent, sur laquelle les magistrats étaient eux-mêmes obligés de pourvoir à toute la dépense. Tacite en fait mention dans le premier livre des annales, chap. xxxvij. viaticum amicorum ipsiusque Caesaris. Il parle là des appointements qu'on accorda à Germanicus et aux officiers de sa suite ; mais on n'a point de détail précis sur les sommes auxquelles se montaient ces appointements, on présume qu'elles étaient réglées sur le rang et la dignité des personnes : on donnait aussi le même nom à la paye des officiers et soldats qui étaient à l'armée.