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Encyclopédie de Diderot
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MUSCULUS

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ancienne
S. m. (Histoire ancienne) machine dont les anciens se servaient dans l'attaque des places pour faciliter les approches, et mettre à couvert les soldats. C'était un mantelet ou gabion portatif fait en demi-cercle, derrière lequel se tenait le soldat, ou travailleur, et qu'il faisait avancer devant lui par le moyen des roulettes sur lesquelles cette machine était soutenue. M. le chevalier de Folard, qui dans son Commentaire sur Polybe, a décrit ainsi cette machine, s'y moque agréablement du docte Stwechius, qui prenant à la lettre le mot musculus, en a fait une boète carrée soutenue sur quatre pieds, et renfermant un ressort qu'on faisait jouer au moyen d'une manivelle, pour dégrader et miner les murs de la ville assiégée.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 913

NAVARQUE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ancienne
S. m. (Histoire ancienne) celui qui commandait un ou plusieurs vaisseaux, selon que chaque allié en envoyait. Il s'appela aussi praefectus, magister navis, trierarchus.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1006

PRÉTOIRE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ancienne
S. m. (Histoire ancienne) était chez les Romains le lieu, le palais où demeurait le préteur de la province, et où les magistrats rendaient la justice au peuple. Voyez PRETEUR.

Il y avait un prétoire dans toutes les villes de l'empire romain. L'Ecriture fait mention de celui de Jérusalem sous le nom de salle de jugement : on voit les restes d'un prétoire à Nimes en Languedoc.

Prétoire était aussi la tente ou le pavillon du général de l'armée romaine, où se tenait le conseil de guerre. Voyez TENTE et PAVILLON.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2593

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MISSILIA

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ancienne
S. m. pl. (Histoire ancienne) présents en argent qu'on jetait au peuple. On enveloppait l'argent dans des morceaux de draps, pour qu'ils ne blessassent pas. On faisait de ces présents aux couronnements. Il y eut des tours bâties à cet usage. Quelquefois au lieu d'argent, on distribuait des oiseaux, des noix, des dattes, des figues. On jeta aussi des dés. Ceux qui pouvaient s'en saisir allaient ensuite se faire délivrer le blé, les animaux, l'argent, les habits désignés par leur dé. L'empereur Léon abolit ces sortes de largesses qui entrainaient toujours beaucoup de désordre. Ceux qui les faisaient se ruinaient ; ceux qui s'attroupaient pour y avoir part, y perdaient quelquefois la vie. Les largesses véritables, c'est le soulagement des impôts. Donner à un peuple qu'on écrase de subsides, c'est le revêtir d'une main, et lui arracher de l'autre la peau.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1106

PAUSAIRE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ancienne
S. m. (Histoire ancienne) officier de l'ancienne Rome, qui réglait les pauses que l'on devait faire dans les pompes ou les processions solennelles. Voyez PAUSE.

Dans ces sortes de cérémonies il y avait des stations fréquentes à des endroits préparés à ce dessein, et dans lesquels on exposait les statues d'Isis et d'Anubis.

On appelait mansiones ces sortes de repos ; c'était l'office du pausaire de les régler.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1202

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