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Encyclopédie de Diderot
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ARBENNE

Détails
Écrit par : Louis-Jean-Marie Daubenton (I)
Catégorie : Ornithologie
(Histoire naturelle, Ornithologie) Lagopus avis. Ald. Cet oiseau est de la grandeur et de la figure du pigeon domestique, ou peut-être un peu plus grand. Il pese quatorze onces ; il a environ un pied trois pouces de longueur depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité de la queue ou des pattes ; l'envergure est d'un pied dix pouces ; le bec est court, noir, et semblable à celui d'une poule, mais un peu plus petit ; la partie supérieure est plus longue, et déborde un peu la partie inférieure ; les narines sont couvertes par de petites plumes ; il y a au-dessus des yeux en place de sourcils, une petite caroncule dégarnie de plumes, faite en forme de croissant, et de couleur de vermillon. On distingue le mâle de la femelle par un trait noir qui commence à la partie supérieure du bec des mâles, qui passe au-delà des yeux, et qui finit vers les oreilles, tout le reste du corps est d'une couleur très-blanche, à l'exception de la queue ; il y a vingt-quatre grandes plumes dans chaque aile, dont la première ou l'extérieure est plus courte que la seconde ; la seconde est aussi plus courte que la troisième ; les six plumes extérieures ont le tuyau noir : la queue a plus d'un palme de longueur ; elle est composée de seize plumes ; les deux du milieu sont blanches, de même que les barbes extérieures de la dernière plume de chaque côté ; toutes les autres plumes sont de couleur cendrée noirâtre, à l'exception de la pointe qui est blanche ; les plumes qui sont sur la queue, sont aussi grandes que la queue même. Les pattes sont couvertes en entier jusqu'au bout des doigts de petites plumes molles posées fort près les unes des autres ; ce qui a fait donner à cet oiseau le nom de Lagopus. Les ongles sont très-longs, et ressemblans à ceux de quelques quadrupedes, tels que le lièvre ; ces ongles sont de couleur de corne obscure, ou de couleur de plomb ; le doigt de derrière est petit, mais son ongle est grand et recourbé ; le doigt extérieur et le doigt intérieur de devant tiennent au doigt du milieu par une membrane ; l'ongle du doigt du milieu est très-long et un peu creux ; ses bords sont tranchants ; il y a des poils longs et touffus sous les doigts.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 1978

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ARR

Détails
Écrit par : Louis-Jean-Marie Daubenton (I)
Catégorie : Ornithologie
ou ARRAS, s. m. (Histoire naturelle, Ornithologie) nom que l'on a donné en Amérique, à une des plus grandes et des plus belles espèces de perroquets. Voyez PERROQUET. (I)

Création : 28 Juin 1751
Clics : 2118

AUBRIER

Détails
Écrit par : Louis-Jean-Marie Daubenton (I)
Catégorie : Ornithologie
S. m. (Histoire naturelle, Ornithologie) oiseau de proie mieux connu sous le nom d'hobereau. Voyez HOBEREAU. (I)

Création : 28 Juin 1751
Clics : 1764

AUTOUR

Détails
Écrit par : Louis-Jean-Marie Daubenton (I)
Catégorie : Ornithologie
accipiter palumbarius, (Histoire naturelle, Ornithologie) oiseau de proie, plus grand que la buse. La tête, le cou et le dos, et en général toute la face supérieure de cet oiseau, est de couleur brune comme dans la buse : la poitrine et le ventre sont blancs et parsemés de plusieurs petites lignes noires et ondoyantes : les plumes des cuisses sont rousses, et il y a une ligne noire longitudinale sur le tuyau de chaque plume : les pattes sont jaunes, et les ongles noirs : le bec est noirâtre, et sa base est recouverte d'une membrane de couleur jaune et verdâtre. Quand les ailes sont pliées, elles sont beaucoup moins grandes que la queue, qui est longue et de couleur brune mêlée de cendré ; elle est traversée par trois ou quatre bandes noirâtres, assez éloignées les unes des autres. Cet oiseau ne prend pas seulement les perdrix et les faisants : mais il attaque et il se saisit aussi de plus gros oiseaux, tels que les oies et les grues, et même les lièvres. Willughby, Ornith. Voyez OISEAU. (I)


Création : 28 Juin 1751
Clics : 1973

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AUTRUCHE

Détails
Écrit par : Urbain de Vandenesse (N)
Catégorie : Ornithologie
S. f. en latin struthio ou struthio camelus, (Histoire naturelle, Ornithologie) très-grand oiseau, dont le corps parait petit à proportion de la longueur du cou et des pattes. Voyez Pl. IX. hist. nat. fig. 1. C'est pourquoi la plupart des voyageurs ont trouvé au premier coup d'oeil quelques rapports entre la forme de l'autruche et celle du chameau, d'où est venu le nom latin struthio-camelus.

M. Perrault rapporte que huit autruches, dont la description avait été faite, et dont cinq étaient mâles et trois femelles, avaient toutes la hauteur de sept pieds depuis le sommet de la tête jusqu'à terre ; le dos était à environ quatre pieds au-dessus de la plante des pieds, et il y avait trois pieds depuis la naissance du cou jusqu'au-dessus de la tête ; la longueur de la queue était d'un pied ; l'aîle étant étendue avait un pied et demi sans les plumes, et en y comprenant les plumes, il y avait le double de longueur. Le plumage de toutes ces autruches était assez ressemblant ; la plupart avaient des plumes noires et blanches, quelques-unes grises. Il n'y avait point de plumes sur les côtés du corps qui sont recouverts par les ailes, sur les flancs, ni sur les cuisses. Le bas du cou jusqu'à la moitié était garni de plumes plus petites que celles du dos et du ventre ; toutes ces plumes sont aussi molles et effilées que le duvet, de sorte qu'elles ne peuvent pas servir pour le vol ni pour défendre l'autruche des injures de l'air comme les plumes des autres oiseaux. Le haut du cou et de la tête était garni en partie de petits poils blancs, luisans comme des soies de porc, et en partie de petits bouquets composés chacun d'environ douze poils blancs et fort menus, et de la longueur de quatre ou cinq lignes, qui n'avaient tous ensemble qu'une racine faite en forme de tuyau de la grosseur d'une très-petite épingle. Ces poils étaient assez rares sur le cou, et encore moins fréquents sur la tête, qui était absolument chauve par-dessus. Il y avait au bout de chaque aîle deux ergots à-peu-près semblables aux aiguillons des porcs épics ; ces ergots avaient environ un pouce de longueur et une ligne et demie de diamètre à la base ; leur substance ressemblait à de la corne. Le plus grand était à l'extrémité du dernier os de l'aile, et l'autre à un demi-pié plus bas. Le bec était court, et sa pointe émoussée et arrondie par le bout, qui était fortifié par une éminence un peu crochue. L'oeil était assez ressemblant à l'oeil de l'homme pour la forme extérieure ; l'ouverture était ovale ; la paupière supérieure était grande, et avait des cils beaucoup plus longs que ceux de la paupière inférieure ; la ligne qui allait de l'un des angles à l'autre était droite selon la direction du bec. Les cuisses étaient grosses et charnues ; ses pattes étaient recouvertes par-devant de grandes écailles en forme de tables. Mém. de l'Acad. roy. des Scienc. tom. III. part. II. L'autruche n'a que deux doigts, qui sont tous les deux en devant ; l'intérieur est le plus long, et il est terminé par un grand ongle noirâtre ; l'extérieur n'en a point. Ces deux doigts sont joints jusqu'à la première articulation par une forte membrane. Cet oiseau est naturel à l'Afrique. On en voit quelquefois dans les déserts rassemblés en un si grand nombre, qu'on les prendrait de loin pour une troupe de gens à cheval. On en trouve aussi dans l'Asie, surtout dans l'Arabie, et il y en a en Amérique de différentes espèces. L'autruche se nourrit de différentes choses, et mange des herbes, du pain, et presque tout ce qu'on lui présente. Elle avale jusqu'à du cuir, et même du fer ; c'est ce qui a fait croire qu'elle pouvait digérer ce métal : mais c'est mal-à-propos qu'on a attribué cette force à l'estomac de l'autruche, car elle rend le fer dans l'état où elle l'a avalé. Willughby, Ornith.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 2741

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