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Encyclopédie de Diderot
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OXYCRAT

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Pharmacie
S. m. (Pharmacie) est un mélange d'eau et de vinaigre. Ce mot est grec, , composé de , aigu, et de , mêler. La proportion ordinaire est d'une cuillerée de vinaigre sur 5 ou 6 d'eau.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1359

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MALAGME

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Pharmacie
S. m. (Pharmacie) est ordinairement synonyme au cataplasme émollient. C'est un médicament topique et peu différent de l'emplâtre ; on ne donna ce nom dans le commencement qu'aux cataplasmes émolliens, mais on l'étendit dans la suite aux astringens. Le malagme est composé principalement de gommes, d'aromates, et d'autres ingrédiens stimulants, tels que les sels et d'autres substances semblables. Le cataplasme, le malagme et l'emplâtre, sont trois compositions dans lesquelles il entre peu de graisse, d'huîle et de cire : on pulvérise d'abord les ingrédiens solides, ensuite on les humecte de quelque liqueur, et on les applique sur les parties affectées.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1472

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MYSTRUM

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Pharmacie
(Pharmacie) c'est le nom d'une mesure anciennement usitée en Pharmacie. Il y avait un mystrum magnum et un mystrum parvum. Le premier contenait trois onces, deux gros et deux scrupules de vin, ou trois onces d'huîle : le second contenait six dragmes deux scrupules de vin, ou six dragmes d'huile.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1221

ONGUENT

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Pharmacie
S. m. (Pharmacie) remède extérieur, qui ne diffère du liniment que par la consistance, et qui même en diffère à peine par cette qualité. Voyez LINIMENT.

On trouve dans toutes les Pharmacopées un si grand nombre d'onguents officinaux, que le médecin peut se dispenser dans tous les cas d'en prescrire de magistraux. Si l'indication ou le défaut d'onguents officinaux l'y obligeaient pourtant, il pourrait en faire composer facilement d'après cette unique notion de leur essence pharmaceutique ; savoir que pour former un onguent il suffit de mêler ou de faire fondre ensemble différentes matières huileuses, grasses, balsamiques, résineuses, d'une telle consistance ou avec une telle compensation de consistance, que le mélange étant froid ait à-peu-près la consistance du saindoux.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2716

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LINIMENT

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Écrit par : Louis de Cahusac (B)
Catégorie : Pharmacie
S. m. (Pharmacie) espèce de remède composé externe, qui s'applique en en frottant légèrement, enduisant et oignant les parties.

Le liniment proprement dit, doit être d'une consistance moyenne entre l'huîle par expression, ou entre le baume artificiel et l'onguent ; et il ne diffère que par cette consistance de ces deux autres préparations pharmaceutiques. Leur composition et leurs usages sont d'ailleurs les mêmes. Ce sont toujours des huiles, des graisses, des résines, des baumes naturels, des bitumes destinés à amollir, assouplir, détendre, calmer, résoudre : et même cette différence unique qui dépend de la consistance, ne détermine que d'une manière fort vague et fort arbitraire, la dénomination de ce genre de remèdes : en sorte qu'on appelle presqu'indifféremment baume, liniment, ou onguent, des mélanges de matières grasses destinés à l'application extérieure, et qu'il importe très-peu en effet de les distinguer.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1589

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  1. TÉPHRION
  2. LAUDANUM
  3. OMPHACIN
  4. TRYPHERA
  5. PISSEROS

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