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Encyclopédie de Diderot
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ERETHISME

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Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
Catégorie : Médecine
S. m. (Médecine) , irritamentum. C'est une sorte d'affection des parties nerveuses, dans laquelle il s'excite une plus grande tension ou une crispation de leur tissu qui souffre quelqu'irritation, d'où s'ensuit plus de sensibilité.


Création : 1 Novembre 1755
Clics : 1680

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ENCEPHALE

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Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
Catégorie : Médecine
adj. m. et f. (Médecine) ce mot est grec ; il est composé de , dans, et de , tête ; il peut donc convenir à tout ce qui est renfermé dans la tête : mais l'usage que l'on en fait, est particulièrement pour désigner différentes espèces de vers qui naissent en différentes parties de la tête.

Ettmuller fait mention, en traitant de la cephalalgie, de plusieurs observations par lesquelles il conste qu'elle peut être causée par des vers engendrés dans le cerveau, ou plus vraisemblablement dans les sinus frontaux, ou dans les cellules de l'os ethmoïde, puisque l'on en a Ve sortir par les narines, au grand soulagement des malades ; c'est ce que Schenckius, de fèbre hicugaritâ, dit avoir observé plusieurs fois dans une fièvre qui regnait en Hongrie, que l'on appelait cephalalgie vermiculaire ; parce que la douleur de tête qui était le symptôme dominant et le plus violent de cette fièvre, était causé par des vers. Bartholin, cent. 6. obs. 3. fait aussi mention d'une douleur de tête très-opiniâtre guérie par l'excrétion de quelques vers par les narines : on trouve une semblable observation dans Forestus, lib. XXI. obs. 28.


Création : 1 Novembre 1755
Clics : 1188

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DYSTOCHIE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Médecine
S. f. (Médecine) accouchement difficile, laborieux, ou absolument impossible. Tout cela s'exprime par le seul mot grec dystochie, fort connu en Médecine. Voyez ACCOUCHEMENT.

Nous employons avec raison pour faire nos articles, les termes d'Arts et de Sciences ; et quoi qu'en puissent dire les gens du monde, si ces sortes de termes sont barbares pour eux, ce n'est pas notre faute : il y a quantité de mots de Cuisine, de Blason, de Manège, de Chasse, de Fauconnerie, d'Escrime, consacrés par l'usage, inconnus aux Médecins, sans qu'ils accusent ceux qui s'en servent de parler un jargon inintelligible.


Création : 1 Novembre 1755
Clics : 1496

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EPILEPSIE

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Écrit par : Jean Baptiste de La Chapelle (E)
Catégorie : Médecine
S. f. (Médecine) est une espèce de maladie convulsive qui affecte toutes les parties du corps, ou quelques-unes en particulier, par accès périodiques ou irréguliers, pendant lesquels le malade éprouve la privation ou une diminution notable de l'exercice de tous ses sens et des mouvements volontaires.

Le mot épilepsie, , vient du grec , qui signifie surprendre, à cause que ce mal saisit tout-à-coup ceux qui y sont sujets : les Latins ont appelé cette maladie comitialis morbus, parce que les Romains rompaient leurs assemblées, lorsqu'il arrivait que quelqu'un y était attaqué d'épilepsie ; ce qu'ils regardaient comme de mauvais augure. D'autres l'ont nommée morbus acer, soit parce qu'ils la regardaient comme une punition du ciel, soit parce que le siège de la cause parait être dans la tête, qu'ils regardaient comme la partie sacrée du corps, sacra palladis arx ; soit parce que les personnes qui sont surprises par un accès d'épilepsie le sont si subitement, qu'elles semblent frappées de la foudre. On lui a encore donné le nom de morbus herculeus, ou parce qu'Hercule était sujet à cette maladie, ou parce qu'elle semble résister avec beaucoup de force à celle des remèdes, qui ne peuvent que très-difficilement en surmonter la cause et la détruire. L'on donne aussi communément à l'épilepsie le nom de morbus caducus, mal caduc, à cadendo, et celui de haut mal, parce que les malades ne peuvent s'empêcher ordinairement de tomber de leur haut, s'ils sont debout, lorsque l'accès les surprend ; celui de sonticus, parce que cette maladie nuit beaucoup à l'économie animale : on trouve encore dans plusieurs auteurs cette maladie désignée sous le nom de morbus puerilis, , selon Hippocrate, parce que les enfants sont très-susceptibles d'être attaqués de cette maladie.


Création : 1 Novembre 1755
Clics : 1868

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EMONCTOIRE

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Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
Catégorie : Médecine
S. f. (Médecine) Ce terme qui est tiré du Latin emungère, moucher, nettoyer, en tirant les ordures, est employé pour désigner, dans l'oeconomie animale, tous vaisseaux, canal, conduit ou réservoir destinés à servir à la séparation de quelque humeur excrémenticielle. Les anciens appelaient les narines l'émonctoire du cerveau, parce qu'ils croyaient que les vaisseaux de cette cavité ont la propriété d'attirer les impuretés du cerveau ; on a retenu ce mot, quoique dans une signification différente de celle-là. On dit que la peau, les reins, sont les émonctoires du corps, parce qu'il se fait par ces organes une secrétion et une excrétion abondantes des humeurs qui ne sont plus propres à aucun usage utîle dans le corps humain, et même de celles qui sont viciées dans les maladies. On ne peut pas dire par conséquent des parotides, des vésicules séminales, qu'elles sont des émonctoires, puisque ces parties ne servent qu'à séparer ou à recevoir du sang des humeurs très-utiles dans l'oeconomie animale. Voyez SECRETION, EXCRETION, CREMENTICIELCIEL. (d)

Création : 1 Novembre 1755
Clics : 2424
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