• Arts & métiers
  • Histoire
  • Histoire naturelle
  • Religion
  • Logique
  • Morale
  • Science
  • Physique particulière
  • Beaux-arts
  • Non classifié
Encyclopédie de Diderot
  1. Vous êtes ici :  
  2. Accueil
  3. Histoire
  4. Histoire moderne

COSMOS

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) breuvage qui est préparé du lait de jument, et qu'on dit être à l'usage des Tartares.

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1135

COTBET

Détails
Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Histoire moderne
S. f. (Histoire moderne) discours par lequel les Imants commençaient ordinairement leur prière du vendredi, à l'exemple de Mahomet. Mahomet, les jours d'assemblée, montait sur une estrade et entretenait le peuple de la grandeur de Dieu, puis il mettait les affaires en délibération. Les califes Rachidis qui lui succédèrent suivirent le même usage. Mais la domination mahométane s'étant très-étendue, et le gouvernement étant devenu à-peu-près despotique, le peuple ne fut plus consulté sur les affaires du gouvernement, et on laissa à des mustis le soin de faire la cotbet au nom du calife. A l'avênement d'un nouveau calife, le peuple pendant la cotbet levait les mains, les mettait l'une sur l'autre, et cette cérémonie lui tenait lieu du serment de fidélité. Ainsi celui au nom de qui la cotbet se faisait, était censé le souverain. Les familles puissantes qui se révoltèrent contre les califes de Bagdat, n'osèrent d'abord les priver de l'hommage de la cotbet. Il semble cependant qu'en s'y prenant si maladroitement, ils perpétuaient la mémoire de leur révolte. La cotbet se faisait au nom du calife par devoir, et du sultan par soumission, par-tout, excepté en Afrique et en Egypte, où les Fatimides l'ordonnèrent en leur nom seulement. Mais Nouraddin sultan de Syrie ne fut pas plutôt maître de l'Egypte, qu'il ordonna la cotbet au nom du califat de Bagdat. Cet exemple fut suivi généralement par tous les princes Mahométans, et dura presque jusqu'à l'extinction du califat dans la personne de Mostasem, que les Tartares conquérants de l'Orient jusqu'aux frontières de l'Egypte, enfermèrent dans un sac, et écrasèrent sous les pieds de leurs chevaux. Quatre ans après cet événement, Bibars quatrième des mamelins Turcs, revêtit de la dignité de calife un inconnu qui se disait de la famille d'Abbas ; et fit faire la cotbet en son nom. Ce calife prétendu fut assassiné au bout de cinq mois, et eut un nommé Hakem pour successeur à ce califat fictif, qui ne donnait de prérogatives que celle d'avoir son nom prononcé dans une prière. Le nom d'Hakem resta dans la cotbet parmi les mamelins Turcs et Circassiens, jusqu'à la mort de Tumambis dernier sultan Circassien, que Selim fit étrangler en 1515. Le califat imaginaire ayant alors cessé, la cotbet, cette prière aussi ancienne que le Mahométisme, ne se fit plus. Dans cet intervalle, lorsque les Fatimides ordonnèrent la cotbet en leur nom, les Abassides les traitèrent d'hérétiques : mais les Fatimides ne demeurèrent pas en reste avec leurs envieux ; ceux-ci faisant garnir d'un tapis noir l'estrade sur laquelle la cotbet se disait en leur nom, les Fatimides crièrent de leur côté à l'hérésie contre les Abassides, parce que le blanc était la couleur d'Hali.

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1131

DAROG

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
ou DARUGA, s. m. (Histoire moderne) c'est ainsi qu'on appelle en Perse un juge criminel : il y en a un dans chaque ville.


Création : 1 Octobre 1754
Clics : 1213

Lire la suite : DAROG

DEY

Détails
Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire moderne
sub. m. (Histoire moderne) prince souverain du royaume d'Alger, sous la protection du grand-seigneur.

Vers le commencement du XVIIe siècle, la milice turque entretenue à Alger pour garder ce royaume au nom du grand-seigneur, mécontente du gouvernement des bachas qu'on lui envoyait de Constantinople, obtint de la porte la permission d'élire parmi les troupes un homme de bon sens, de bonnes mœurs, de courage, et d'expérience, afin de les gouverner sous le nom de dey, sous la dépendance du sultan, qui envoyerait toujours un bacha à Alger pour veiller sur le gouvernement, mais non pour y présider. Les mesintelligences fréquentes entre les dey et les bachas ayant causé plusieurs troubles, Ali Baba qui fut élu dey en 1710, obtint de la porte qu'il n'y aurait plus de bacha à Alger, mais que le dey serait revêtu de ce titre par le grand-seigneur. Depuis ce temps-là le dey d'Alger s'est regardé comme prince souverain, et comme simple allié du grand-seigneur, dont il ne reçoit aucun ordre, mais seulement des capigis bachis ou envoyés extraordinaires, lorsqu'il s'agit de traiter de quelqu'affaire. Le dey tient sa cour à Alger ; sa domination s'étend sur trois provinces ou gouvernements, sous l'autorité de trois beys ou gouverneurs généraux qui commandent les armées. On les distingue par les noms de leurs gouvernements, le bey du Levant, le bey du Ponant, et le bey du Midi. Quoique le pouvoir soit entre les mains du dey, il s'en faut bien qu'il soit absolu ; la milice y forme un sénat redoutable, qui peut destituer le chef qu'elle a élu, et même le tenir dans la plus étroite et la plus fâcheuse prison, dès qu'elle croit avoir des mécontentements de sa part. Emmanuel d'Aranda en donne des exemples de faits qu'il a vus au temps de sa captivité. Ainsi le dey redoute plus cette milice, qu'il ne fait le grand-seigneur.


Création : 1 Octobre 1754
Clics : 1118

Lire la suite : DEY

DIA

Détails
Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire moderne
ou DIAT, s. m. (Histoire moderne) nom que les Arabes donnent à la peine du talion. Dans la loi mahométane le frère ou le plus proche héritier d'un homme tué par un autre, doit se porter partie contre le meurtrier, et demander son sang en réparation de celui qu'il a versé. Cette loi est conforme à celle de Moyse, selon laquelle le parent du mort, qui se déclare partie contre le meurtrier, s'appelle en hébreu gohel-dam, mot que la Vulgate a rendu par celui de redemptor sanguinis, c'est-à-dire celui qui demande le prix du sang. Avant Mahomet, dans les guerres que les tribus des Arabes faisaient entre elles, la coutume était que les victorieux, pour un esclave qu'ils avaient perdu dans le combat, missent à mort un homme libre du nombre des prisonniers ; et pour une femme tuée, ils égorgeaient pareillement un homme : mais leur législateur réduisit ces représailles à la loi du talion ou diah, comme il est porté par ces paroles de l'alcoran : on vous a donné le diat en ce qui regarde le meurtre, un homme libre pour un-homme libre, un esclave pour un esclave. Autrefois les Turcs avaient la barbarie de massacrer presque tous les prisonniers de guerre, apparemment en conséquence de cette loi ; aujourd'hui ils se contentent de les réduire en servitude et de les vendre. (G)

Création : 1 Octobre 1754
Clics : 1040
  1. DIACO
  2. DIVAN
  3. DEMENTI
  4. DEFTARDA
  5. DANEBROG

Page 29 sur 99

  • 24
  • 25
  • 26
  • 27
  • 28
  • 29
  • 30
  • 31
  • 32
  • 33

L'Encyclopédie

  • Accueil
  • Discours préliminaire
  • Planches
  • Cyclopædia
  • Furetière
  • Recherches sur l'Encyclopédie
  • Œuvres de d'Alembert
  • Edition critique ENCCRE
  • Wikisource