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Encyclopédie de Diderot
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HÉRAUT

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ancienne
S. m. (Histoire ancienne) officier public chez les anciens, dont la fonction était de déclarer la guerre. Les Grecs, les Romains, et la plupart des autres peuples policés ont eu de tels officiers sous des noms différents, et qui jouissaient de droits et de privilèges plus ou moins étendus. Leurs personnes, dans l'exercice de leur charge, étaient réputées sacrées par le droit des gens ; car alors les nations civilisées avaient coutume de dénoncer la guerre à leurs ennemis, par un héraut public. On lit dans le Deutéronome, ch. 20. Ve 10. 11. 12. que la loi défendait aux Hébreux, d'attaquer une ville sans lui avoir premiérement offert la paix, et cette offre ne pouvait être faite que par des personnes qui eussent un caractère de représentation. Les Grecs les nommaient par cette raison, , conservateurs de la paix ; et c'était un crime de lése-majesté, que de les insulter dans leur ministère. L'enlévement du héraut de Philippe, fut une des raisons qu'il allégua pour rompre la paix qu'il avait jurée. Homère nous parle souvent dans l'Iliade et l'Odyssée, des hérauts grecs, et de leurs fonctions. Achille, ce guerrier jeune, bouillant, emporté, traita avec le plus grand respect les hérauts que le despote, l'injuste Agamemnon envoya dans sa tente, pour lui enlever Briséïs qu'il aimait et que les Grecs lui avaient accordée comme la récompense de ses travaux guerriers. Les hérauts tremblaient à mesure qu'ils approchaient du moment de la commission dangereuse qu'on leur avait donnée. Achille s'en aperçut et leur dit : " Venez sans crainte, envoyés des dieux ; ce n'est pas vous qui m'offensez, mais l'homme injuste à qui vous obeissez ". Ce trait et beaucoup d'autres prouvent assez qu'on ne peut pas dire d'Achille, jura negat si nata. Les hérauts portaient le nom de féciaux chez les Romains, étaient tirés des meilleures familles, et formaient un collège également illustre et considérable. Voyez FECIAL.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 3105

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THESÉE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ancienne
ou THESÉENES, s. f. pl. (Histoire ancienne) fêtes que les Athéniens célébraient tous les ans le 8 d'Octobre en l'honneur de Thésée, et en mémoire de ce qu'à pareil jour il était revenu de l'île de Crète après avoir tué le Minotaure.

Ce héros bienfaiteur et législateur de sa patrie, qu'il avait délivrée du tribut infame qu'elle payait tous les ans à Minos d'un certain nombre de jeunes gens de l'un et de l'autre sexe pour être dévorés par le minotaure, si l'on en croit la fable, et selon l'histoire, pour être réduits en servitude ; ce héros, dis-je, ne put éviter l'ingratitude de ses concitoyens qui le bannirent. Il s'était retiré à Scyros chez Lycomède qui le tua par jalousie.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2493

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HORREA

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Histoire ancienne
(Histoire ancienne) c'étaient des magasins publics établis dans les cités et mansions, et pourvus d'amas de blés et de chairs salées, pour les distribuer aux soldats en route sur les chemins militaires de l'empire. C'est de-là, que vient le titre de Droit au code, de conditis in publicis horreis ; lesquels condita ou provisions de vivres, devaient être délivrées aux troupes saines, entières, et non-corrompues.

Les Romains nommaient aussi horrea, les greniers publics dans lesquels ils serraient les grains, pour prévenir la famine, et pour pourvoir à la subsistance du peuple dans les années de disette. Cette police règne encore aujourd'hui dans les états de l'Eglise avec une sagesse admirable.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1205

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ICADES

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ancienne
subst. fem. (Histoire ancienne) fêtes que les philosophes épicuriens célébraient tous les mois en l'honneur d'Epicure, le vingtième de la lune, qui était le jour de la naissance de ce philosophe. C'est du mot vingtaine, qu'ils donnèrent à ces fêtes le nom d'Icades. Ils ornaient ce jour-là leurs chambres, portaient en cérémonie le portrait d'Epicure de chambre en chambre dans leurs maisons, et lui faisaient des sacrifices ou des libations.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1118

ILOTES

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ancienne
S. m. pl. (Histoire ancienne) nom des esclaves chez les Lacédémoniens. Quand ceux-ci commencèrent à s'emparer du Péloponese, ils trouvèrent beaucoup de résistance de la part des naturels du pays, mais surtout des habitants d'Elos qui, après s'être soumise, se révolta contr'eux. Les Spartiates assiégèrent cette place, la prirent à discrétion, et pour faire un exemple de sévérité, en réduisirent en esclavage les habitants, eux et tous leurs descendants à perpétuité. Les Ilotes, ou comme d'autres les appelent, les Helotes étaient donc à Lacédémone des esclaves publics, employés aux ministères les plus vils et les plus pénibles, et traités avec une extrême rigueur ; mais les magistrats les accordaient quelquefois aux particuliers, à condition de les rendre à la ville quand elle les redemanderait. On les employait à la culture des terres et aux autres travaux de la campagne. Dans des besoins pressants on s'en servait à la guerre, et plusieurs y ont mérité leur liberté par leurs services. Dans les commencements on avait fixé leur nombre, de peur qu'en se multipliant ils ne fussent tentés de se révolter ; et par cette raison l'on exposait les enfants qui naissaient d'eux au-delà du nombre fixé ; mais cette loi inhumaine dura peu ; du reste on en usait très-rigoureusement avec les Ilotes ; on les fustigeait cruellement et sans raison en certains temps de l'année seulement, pour leur faire sentir le poids de la servitude ; on allait même jusqu'à les tuer quand ils devenaient trop gras, et on mettait leurs maîtres à l'amende, comme les ayant trop bien nourris, et trop peu surchargés de travaux. Par une autre bizarrerie aussi condamnable, on les obligeait à s'enyvrer à certains jours de fêtes, afin que les enfants fussent par ce spectacle détournés du vice de l'yvrognerie. Quelques-uns de ces Ilotes étaient pourtant employés à des occupations plus honnêtes, comme à conduire les enfants aux écoles publiques ou aux gymnases, et à les ramener. Ceux-ci étaient des espèces d'affranchis, qui ne jouissaient pas néanmoins de tous les privilèges des personnes libres, quoique par leur bonne conduite ils pussent arriver à ce degré de liberté, puisque Lysandre, Callicratidas, Gylippe étaient ilotes de naissance, et qu'en considération de leur valeur on leur avait accordé la liberté. Voyez aussi HELOTES.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1292
  1. INGÉNU
  2. PACALE
  3. PARALE
  4. VIRAGO
  5. KESITA

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