S. f. (Histoire ancienne) troupe de Spartiates, composée de 500, ou de 700, ou de 900 hommes. Les sentiments sont variés sur cette appréciation. Il y avait six mora, chacune était commandée par un polémarque, quatre officiers sous le polémarque, huit sous ces premiers, et seize sous ceux-là. Donc si ces dernières avaient à leurs ordres 50 hommes, la mora était de 400, ce qui réduit toute la milice de Lacédémone à 2400 : c'est peu de chose, mais il s'agit des temps de Lycurgue. On ne recevait dans cette milice que des hommes libres, entre 30 et 60 ans.
ou MUGHBAD, (Histoire ancienne) nom que l'on donnait autrefois chez les anciens Perses au souverain pontife, ou chef des mages, sectateurs de la religion de Zerdusht ou Zoroastre. Voyez MAGISME.
ou NEZIR, s. m. (Histoire ancienne) terme de dignité ou d'honneur parmi les anciens hébreux. Le patriarche Jacob, dans les dernières bénédictions qu'il donne à Joseph son fils bien aimé, lui dit : que les bénédictions de votre père viennent sur la tête de Joseph, sur la tête de celui qui est comme le nazir de ses frères. Genèse xlix. 26. Ce même mot nazir signifie une couronne, ou celui qui est couronné, honoré, séparé, choisi, distingué. Dans l'Orient, selon Chardin, nesir est un nom de dignité, il signifie le surintendant général de la maison du roi de Perse ; c'est le premier officier de sa couronne, le grand économe de son domaine, de sa maison, et de ses trésors. Il a l'inspection sur les officiers de la maison du roi, sur sa table, sa garde, ses pensions : c'est-à-peu près ce que les anciens Perses appelaient les yeux du roi, selon Xénophon Cyroped. liv. VIII. Moyse donne aussi à Joseph le nom de nazir dans le Deutéronom. xxxiij. 16. peut-être parce que ce patriarche avait eu la principale part dans le gouvernement de l'Egypte. Calmet, Dictionnaire de la Bible, tom. III. pag. 22. (G)
S. m. (Histoire ancienne) mesure hébraïque qui contenait trois bathes, c'est-à-dire quatre-vingt-sept pintes, chopine, demi-septier, deux pouces cubes et cette fraction 15536/704969 de pouces, mesure de Paris ; suivant l'évaluation qu'en donne le père Calmet, à la tête de son Dictionnaire de la Bible. (G)