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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)

Catégorie : Antiquité romaine

ou RAMNENSES, (Antiquité romaine) espèce de tribu formée de chevaliers romains. Acron le dit formellement, et préfère ce sentiment à l'opinion de ceux qui croyaient que c'était seulement une des tribus romaines ; Ramnes, Lucères, Tatienses, tribus erant, vel ut veriùs Equittes. Cornelius Nepos, plus croyable encore que le scholiaste, réunit ces deux sentiments, et les applique aux chevaliers. C'est dans la vie de Romulus, où il dit : tres equitum centurias instituit, quas à suo nomine Ramnenses, à Tito Tatio Tatienses, à Lucumone Lucères appelavit. C'était donc une centurie, ou une espèce de tribu de chevaliers romains.

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 1415

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)

Catégorie : Antiquité romaine

S. f. (Histoire romaine) charge du préteur chez les Romains, et la seconde dignité de la république, voyez PRETEUR.

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 2208

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)

Catégorie : Antiquité romaine

(Histoire romaine) on nommait provinces consulaires celles de l'empire romain qui étaient gouvernées par des consuls après l'exercice de leur consulat. Du temps de César, il y avait sept provinces consulaires, savoir l'Espagne ultérieure, l'Espagne citérieure, la Gaule cisalpine, la Gaule transalpine, l'Esclavonie jointe à la Dalmatie, la Cilicie, et la Syrie. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 1747

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)

Catégorie : Antiquité romaine

S. m. Liburnus, (Histoire romaine) huissier qui appelait les causes qu'on devait plaider dans le barreau de Rome ; c'est ce que nous apprenons de Martial qui tâche de détourner Fabianus, homme de bien, mais pauvre, du dessein de venir à Rome où les mœurs étaient perdues ; procùl horridus liburnus ; et Juvenal dans sa quatrième Satyre,

Primus, clamante liburno,

Currite, jàm sedit.

L'empereur Antonin décida dans la loi VII. ff. de integ. restit. que celui qui a été condamné par défaut, doit être écouté, s'il se présente avant la fin de l'audience, parce qu'on présume qu'il n'a pas entendu la voix de l'huissier, liburni. Il ne faut donc pas traduire liburnus par crieur public, comme ont fait la plupart de nos auteurs, trop curieux du soin d'appliquer tous les usages aux nôtres. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 1552

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