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Encyclopédie de Diderot
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BIVALVE

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Écrit par : Louis-Jean-Marie Daubenton (I)
Catégorie : Conchyliologie
adj. (Histoire naturelle, Conchyliologie) c'est par ce mot que l'on désigne les coquilles qui sont composées de deux pièces, pour les distinguer des univalves et des multivalves. Voyez COQUILLE. (I)

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1663

BLATTA BYZANTINA

Détails
Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Conchyliologie
(Histoire naturelle, Conchyliologie) c’est le nom qu’on donne au couvercle d’une coquille oblongue, dont la substance ressemble assez à de la corne : on l’appelle blatta, à cause de sa ressemblance avec la teigne ou la motte dite blatta et Bysantina, parce qu’elle vient de Constantinople appelée autrefois Byzance. On dit que prise intérieurement, elle purge et divise les humeurs ; et extérieurement, que si on la brule l’odeur en est bonne pour les étouffements de la matrice. Il y a eu de grandes disputes entre les Naturalistes pour savoir ce que ce pouvait être que cette coquille. Quelques-uns ont cru que c’était le couvercle du purpura murex ; d’autres l’ont confondu avec la coquille qu’on appelait autrefois unguis odoratus, qui était connue à Dioscoride sous le nom de πωμακογχυλίος. On en apportait de son temps la meilleure espèce de la mer Rouge, et celle qui était moindre, d’Assyrie. Voici ce qu’il en dit : In lacubus nardiferis Indiæ reperitur ; quapropter, et conchyliis nardum depascentibus aromaticus evadit ; colligitur verò, postquam oestivis caloribus lacus inaruerint. Il conclut ensuite qu’en brulant ce coquillage, il produit les mêmes effets que le purpura et le buccinum : et en parlant du nard, il dit que cet arbrisseau nait près du Gange, c’est-à-dire dans des lacs formés par les débordements de ce fleuve ; ce qui prouve que c’était un coquillage d’eau douce.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1530

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BUCCIN

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Écrit par : Louis-Jean-Marie Daubenton (I)
Catégorie : Conchyliologie
buccinum, s. m. (Histoire naturelle, Conchyliologie) coquillage ainsi nommé parce qu'il ressemble en quelque façon à un cornet musical ; il est allongé : l'ouverture de la coquille est à l'extrémité la plus grosse, et la coquille diminue peu-à-peu jusqu'à l'autre extrémité qui se termine en pointe. On trouve des buccins sur la terre, dans l'eau douce, et dans la mer, d'où est venue la division de ces coquillages en buccins de terre, buccins d'eau douce, et buccins de mer ; ceux-ci sont les plus nombreux : Lister en fait vingt-quatre genres, qu'il rapporte à la même classe. Lister, hist. seu synop. meth. conch. Voyez COQUILLAGE, COQUILLE. (I)


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 3329

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CHAM

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Écrit par : Louis-Jean-Marie Daubenton (I)
Catégorie : Conchyliologie
ou CAME, chama, (Histoire naturelle, Conchyliologie) coquillage de mer dont la coquille est composée de deux pièces égales. Il y en a plusieurs espèces. Le non de chame vient de ce que les deux pièces de la coquille sont ouvertes. On appelle aussi ces coquillages flammes ou flammettes ; parce que l'animal qui est renfermé dans la coquille, enflamme la bouche comme du poivre lorsqu'on le mange. On leur donne encore les noms de lavignons, polourdes, ou palourdes. Voyez COQUILLAGE, COQUILLE. (I)

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2232

COUTELIER

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Écrit par : Louis-Jean-Marie Daubenton (I)
Catégorie : Conchyliologie
solen, (Histoire naturelle, Conchyliologie) coquillage auquel on a donné le nom de couteau, parce que sa coquille ressemble en quelque façon à un manche de couteau. Elle est composée de deux pièces, dont chacune est creusée en gouttière ; lorsquelles sont réunies elles forment un cylindre ; elles sont attachées près de l'extrémité inférieure par un ligament à ressort. Depuis ce ligament jusqu'à l'autre bout de la coquille, il y a sur le joint qui se trouve entre les deux pièces, une membrane collée sur le bord de l'une et l'autre, et sur le joint qui est de l'autre côté aux bords opposés une pareille membrane. Ces membranes peuvent être comparées à du parchemin, et ont assez de ressort pour que les deux pièces de la coquille puissent s'éloigner l'une de l'autre de deux ou trois lignes et se rapprocher alternativement, de sorte que la coquille n'est jamais ouverte que par les deux bouts.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2082

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