S. m. (Médecine) Les Indiens appellent de ce nom une espèce de langueur d'estomac qui leur est très-familière ; elle est principalement occasionnée par de grandes chaleurs qui provoquent des sueurs abondantes, surtout lorsqu'elles sont suivies de froid ; et si dans ces circonstances les Indiens font le moindre excès dans le boire ou le manger, surtout le soir, leur estomac affoibli et relâché ne peut pas digérer sans peine et parfaitement, et donne par-là lieu à des diarrhées fréquentes et très-opiniâtres. Les roborants toniques, les boissons acidules, sont les remèdes qui paraissent les plus appropriés ; et je crois que l'eau bien fraiche surtout pourrait guérir et même prévenir ces diarrhées. Frédéric Hoffman, de qui nous tenons ce que nous avons dit sur la nature de cette maladie, dissert. de morb. certo regionib. et popul. propriis, n'a pas daigné ou n'a pas pu nous instruire des remèdes que la nature, le seul médecin qu'ils aient, leur fournit, et des succès qu'ils ont. Le mordehi est peut-être le même malade que le mordexin.
S. f. (Médecine) siriasis ; nom d'une maladie à laquelle les enfants sont sujets. Elle consiste dans l'inflammation du cerveau, la fièvre aiguë, la perte de l'appétit, l'excavation des yeux et le desséchement du corps ; il faut détruire la fièvre, dont tous les autres symptômes tirent leur origine. (D.J.)
S. f. (Médecine) c'est ainsi qu'on nomme le mouvement du sang du cœur au corps par les artères ; et son retour du corps au cœur par les veines s'appelle mouvement progressif et circulaire.
subst. fem. , (Médecine) c'est un terme qui vient du grec , sanus, et qui sert à désigner la première des deux parties de la méthode medicinale concernant la conduite qu'il faut tenir pour la conservation de la santé actuellement existante ; comme la seconde partie de cette méthode est la Thérapeutique qui traite de la manière de rétablir la santé lorsqu'on l'a perdue : ainsi ces deux parties renferment le double objet que l'on a pu se proposer pour le bien de l'humanité, par l'institution de la Médecine ; sa partie pratique ne peut pas tendre à autre chose.
S. f. (Médecine) , callosité, dartre calleuse des paupières, en latin callositas palpebrae ; espèce de dartre des paupières dans laquelle leur partie intérieure est ulcérée, avec des fentes et des duretés calleuses.