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Encyclopédie de Diderot
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ETERNÛMENT

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Médecine
S. m. (Médecine) C'est une des fonctions secondaires des organes de la respiration, qui consiste dans une forte expiration excitée par un mouvement convulsif, qui determine l'air expiré à passer principalement par les narines, pour en emporter la cause de l'irritation, qui a mis en jeu les puissances qui servent à la respiration. Le mécanisme de l'éternument peut être plus particulièrement exposé, de la manière qui suit.

Immédiatement avant que d'éternuer, on sent une sorte de chatouillement leger sous l'os cribleux, qui distribue les nerfs olfactifs aux narines : il s'excite ensuite une espèce de mouvement convulsif des muscles qui servent à l'inspiration, qui dilatent le thorax beaucoup plus qu'à l'ordinaire ; en sorte que l'air entre dans les poumons en plus grande quantité : il y est retenu le plus longtemps qu'il se puisse, par l'action continuée des muscles inspirateurs. L'on parait dans cet état hésiter et suspendre l'expiration qui doit nécessairement suivre ; l'air retenu dans les poumons par la glotte, qui est fermée dans ce temps-là, se raréfie beaucoup plus que de coutume, à proportion de ce qu'il séjourne davantage dans la poitrine : il dilate par conséquent très-fortement les parties qui le renferment, il les applique contre les parois du thorax ; on sent une sorte de prurit au creux de l'estomac, vers le diaphragme. Cependant les cartilages des cotes, qui sont pliés et retenus dans une situation plus forcée qu'à l'ordinaire, tendent avec un effort proportionné à leur ressort trop bandé, à se remettre dans leur état naturel. En même temps, et par une sorte de convulsion, les muscles expirateurs se contractent très-fortement, et prévalent, par leur action prompte et subite, sur les organes expirateurs, et chassent l'air des poumons avec une grande impétuosité, qui force la glotte à s'ouvrir ; frappe ses bords et toutes les parties par où il passe : d'où se forme un bruit éclatant, souvent accompagné d'une espèce de cri. Les muscles qui servent à relever la racine de la langue, entrent aussi en contraction ; ce qui ferme presque le passage par la bouche, et détermine l'air à se porter presque tout vers la cavité des narines, où il se heurte fortement contre les membranes qui les tapissent, et entraîne avec lui toutes les matières mobiles qui sont attachées à leur surface. Tous ces effets sont causés par une irritation violente des nerfs qui se distribuent à ces membranes (voyez NEZ, NARINES, MEMBRANE PITUITAIRE) ; laquelle irritation se transmettant à la commune origine des nerfs, excite une convulsion générale dans tous ceux qui se distribuent aux muscles de la poitrine, du dos et de la tête, de même qu'il arrive un spasme universel en conséquence de la piqûre, de la blessure de tout autre nerf ou tendon, dans quelque partie du corps que ce sait.


Création : 1 Octobre 1756
Clics : 2587

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EXINANITION

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Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
Catégorie : Médecine
S. f. (Médecine) Ce terme signifie la même chose qu'évacuation : il est employé de même pour désigner l'action par laquelle il sort quelque matière du corps en général, ou de quelqu'une de ses parties, soit par l'opération de la nature, soit par celle de l'art. Voyez EVACUATION. (d)

Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1343

EXCORIATION

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Médecine
S. f. (Médecine) dépouillement de l'épiderme ou du repli de la peau, tant des parties externes que des parties internes, par quelque cause que ce sait.

Comme toutes les parties douées de mouvement et de sentiment, sont revêtues ou de l'épiderme, ou d'une membrane fine et déliée qui les tapisse, ou de mucosité qui leur sert de liniment ; cette épiderme, cette membrane fine, cette mucosité, peuvent être emportées par des accidents, des frottements externes, ou par des remèdes internes corrosifs ! en un mot, l'épiderme s'excoriera par toute force capable de produire cette abrasion, comme par frottement violent, par des matières acres, par le croupissement des humeurs, la colliquation, la mortification, la brulure.


Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1428

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FÉBRICITANT

Détails
Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
Catégorie : Médecine
adj. pris subst. (Médecine) on se sert de ce mot pour désigner les malades dans lesquels la fièvre est la lésion de fonctions dominante. C'est principalement dans les hôpitaux que l'on emploie le terme de fébricitants, pour distinguer les differentes sortes de malades : ainsi on dit la salle des fébricitants, la salle des blessés, etc. (d)

Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1984

GONORRHÉE

Détails
Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Médecine
S. f. en termes de Médecine, signifie un flux ou écoulement involontaire de la semence, ou de quelque autre humeur, sans délectation et sans érection de la verge. Voyez SEMENCE. Ce mot est formé du grec , semence, et , je coule.

Il y a deux sortes de gonorrhée, l'une simple et l'autre virulente.

La gonorrhée simple, sans virus ou malignité, est causée quelquefois par des exercices violents, par l'usage immodéré d'aliments chauds et surtout de liqueurs fermentées, comme le vin, la bière, le cidre, etc. on en guérit en prenant du repos, des aliments nourrissants, des bouillons, etc.


Création : 1 Novembre 1757
Clics : 3281

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  1. GALÉNIQUE
  2. GALENISME
  3. FUSÉE
  4. GALE
  5. GUMMA

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