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Encyclopédie de Diderot
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PANCRACE

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Gymnastique
S. m. (Gymnastique) exercice gymnique, formé de la lutte simple et de la lutte composée. Dans cet exercice, l'on faisait effort de tout son corps, comme l'indique le mot grec. Ainsi la lutte et le pugilat réunis formaient le pancrace. Il empruntait les secours et les contorsions de la lutte, et prenait du pugilat l'art de porter les coups avec succès et celui de les éviter. Dans la lutte, il n'était pas permis de jouer des poings, ni dans le pugilat de se colleter. Dans le pancrace au contraire, si l'on avait droit d'employer toutes les secousses et toutes les ruses pratiquées dans la lutte, on pouvait encore y ajouter pour vaincre le secours des poings et des pieds, même des dents et des ongles, et l'on sent que ce combat n'était ni moins dangereux, ni moins terrible que les deux autres.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1154

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PROGYMNASMATA

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Gymnastique
S. m. (Gymnastique) , nom qu'on donnait aux exercices préparatoires que devaient faire tous ceux qui se présentaient pour disputer les prix dans les jeux olympiques. Potter, Archoeol. graec. lib. II. cap. xxij. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1502

PALESTRE

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Gymnastique
S. f. (Gymnastique) palaestra ; lieu où les anciens s'exerçaient pour la gymnastique médicinale et athlétique, à la lutte, au palet, au disque, au jeu du dard et autres jeux semblables ; ce lieu d'exercice s'appelait palaestra, du mot , la lutte.

Le terrain chez les Grecs et les Romains destiné à cet usage, était couvert de sable et de boue, pour empêcher que les athletes ne se tuassent en se renversant par terre. La longueur de la palestre était réglée par stades, qui valaient chacun 125 pas géométriques, et le nom de stade s'appliquait à l'arene sur laquelle on courait. Vitruve nous a donné dans son architecture, liv. V. ch. XIe la description et le plan d'une palestre.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1549

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PUGILAT

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Gymnastique
S. m. (Gymnastique) le pugilat était un combat à coups de poings, d'où il tirait son nom.

Les combattants ne se servaient d'abord que de ces armes naturelles. Ils s'armèrent dans la suite d'armes offensives nommées cestes, et alors ils se couvrirent la tête d'une espèce de calotte appelée amphotide, destinée à garantir surtout les tempes et les oreilles. Les cestes étaient une sorte de gantelets ou de mitaines, composées de plusieurs courroies ou bandes de cuir, dont les contours qui les attachaient au poignet et à l'avant-bras, ne montaient pas plus haut que le coude, et contribuaient à affermir les mains de l'athlete. On connait quatre sortes de cestes ; ceux qu'on appelait imantes, faits d'un simple cuir de bœuf non corroyé et desséché ; les myrmécos, garnis de plusieurs plaques ou bossettes de cuivre, de fer, ou de plomb ; les méiliques, faits de courroies fines et déliées, qui laissaient le poignet et les doigts à découvert ; enfin les cestes nommés sphaerae, dont on ignore la forme ; mais qui selon Henri Etienne, devaient être des balles de plomb cousues dans une bande de cuir de bœuf.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1351

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PALARIA

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Gymnastique
S. f. (Gymnastique militaire) espèce d'exercice militaire en usage chez les Romains ; ils plantaient un poteau en terre, et les jeunes soldats, étant à six pas de distance, s'avançaient vers ce poteau avec un bâton au-lieu d'épée, faisant toutes les évolutions d'attaque ou de défense, comme s'ils étaient réellement engagés avec un ennemi. On peut traduire palaria par palaries. Les pieux enfoncés en terre, s'en élevaient dehors environ de la hauteur de six pieds. Chaque soldat muni d'une épée de bois et d'un bouclier tressé d'osier, entreprenant un de ses pieux, l'attaquait comme un ennemi, lui portait des coups sur toutes les parties, tantôt avançant, tantôt reculant, tantôt sautant. Ils le perçaient aussi avec le javelot. Il y avait des femmes qui prenaient quelquefois l'épée de bois et le bouclier d'osier, et qui se battaient contre les pieux. Mais on avait meilleure opinion de leur courage et de leur vigueur que de leur honnêteté.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1257
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