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Encyclopédie de Diderot
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BAILLI

Détails
Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire & Jurisprudence
S. m. (Histoire moderne et Jurisprudence) on entend en général par ce mot, un officier chargé de rendre la justice dans un certain district appelé bailliage. Voyez BAILLIAGE.

Ce mot est formé de baile, vieux terme qui signifie gouverneur, du latin bajulus qui a la même signification.

Pasquier assure que les baillis étaient originairement une sorte de subdélégués, que l'on envoyait dans les provinces pour examiner si les comtes, qui étaient alors les juges ordinaires, rendaient exactement la justice. Loiseau rapporte plus vraisemblablement l'origine des baillis, à l'usurpation et à la négligence des grands seigneurs, qui s'étant emparés de l'administration de la justice, et étant trop faibles pour ce fardeau, s'en déchargèrent sur des députés qu'on appela baillis. Ces baillis eurent d'abord l'inspection des armes et l'administration de la justice et des finances : mais comme ils abusèrent de leur pouvoir, ils en furent insensiblement dépouillés, et la plus grande partie de leur autorité fut transferée à leurs lieutenans, qui étaient gens de robe : en France les baillis ont encore une ombre de leurs anciennes prérogatives, et sont considérés comme les chefs de leurs districts : c'est en leur nom que la justice s'administre ; c'est devant eux que se passent les contrats et les autres actes, et ce sont eux qui ont le commandement des milices.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2780

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DIGESTE

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Écrit par : Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
Catégorie : Histoire & Jurisprudence
S. m. (Histoire ancienne et Jurisprudence) qu'on appelle aussi pandectes, est une compilation des livres des jurisconsultes romains, auxquels il était permis de répondre publiquement sur le droit ; elle fut faite par ordre de l'empereur Justinien, et rédigée en forme de corps de lais.

Pour bien entendre ce qui fait la matière du digeste, et dans quelles circonstances il a été composé, il faut d'abord savoir quelles étaient les anciennes lois qui ont précédé le digeste, et quelle était la fonction des jurisconsultes, dont les livres ont servi à faire cette compilation.


Création : 1 Octobre 1754
Clics : 3650

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DENRÉE

Détails
Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire & Jurisprudence
(Histoire moderne et Jurisprudence) est une certaine mesure ou étendue de terre, usitée dans quelques pays, comme en Champagne. Ce terme vient du latin denarium, denier ; d'où on a fait denariatae, denrées ; nom que l'on a donné à certaines marchandises, parce qu'on les achetait au prix de quelques deniers. On a aussi donné ce nom, en quelques endroits, à une certaine quantité de terre, qui n'est ordinairement chargée que d'un ou deux deniers de cens ou de redevance. La denrée de terre est une portion d'une plus grande mesure, qui contient plus ou moins de denrées selon l'usage du pays. Dans la prevôté de Vitry-le-Français le journal ou journel de terre ne contient que six denrées : en d'autres endroits, comme dans le comté de Brienne, dans celui de Rosnay, et ailleurs, il en contient huit. La denrée est de 80 perches. Voyez le glossaire de Ducange, au mot Denariatae. (A)


Création : 1 Octobre 1754
Clics : 2142

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DÉCIME

Détails
Écrit par : Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
Catégorie : Histoire & Jurisprudence
(Histoire ancienne et moderne, et Jurisprudence) est un ancien droit, subvention, ou secours de deniers, que nos rois levaient autrefois sur tous leurs sujets, tant ecclésiastiques que laïcs, pour les besoins extraordinaires de l'état. Dans la suite, le terme de décime est demeuré propre aux subventions que les ecclésiastiques paient au roi, et ces décimes sont devenues annuelles et ordinaires ; le clergé paye aussi de temps en temps au roi des décimes ou subventions extraordinaires.

Ce mot décime vient du latin decima, qui signifie en général la dixième partie d'une chose. Ce mot decima a d'abord été appliqué à la dixme, parce que dans l'origine elle était par-tout du dixième des fruits : ce même mot decima a aussi été appliqué aux décimes, parce que les premières levées qui furent faites de cette espèce, étaient aussi du dixième des fruits et revenus ; en sorte que le mot latin decima signifie également dixme et décime, quoique ce soient deux choses fort différentes, puisque la dixme se paye à l'Eglise, au lieu que les décimes sont fournis au roi par le clergé : c'est pourquoi dans notre langue on a eu l'attention de distinguer ces deux objets en appelant dixme la portion des fruits que les fidèles donnent à l'Eglise ; et décime, ce que l'Eglise paye au roi pour cette subvention.


Création : 1 Octobre 1754
Clics : 2456

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DUEL

Détails
Écrit par : Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
Catégorie : Histoire & Jurisprudence
S. m. (Histoire ancienne et moderne, et Jurisprudence) est un combat singulier entre deux ou plusieurs personnes. Notre objet n'est point de parler ici de ceux qui se faisaient seulement pour faire preuve d'adresse, ou en l'honneur des dames ; nous ne parlerons que de ceux auxquels on avait recours, comme à une preuve ou épreuve juridique, pour décider certains différends, et de ceux qui sont une suite des querelles particulières.

Anciennement ces sortes de combats étaient autorisés en certains cas : la justice même les ordonnait quelquefois comme une preuve juridique, quand les autres preuves manquaient, on appelait cela, le jugement de Dieu, ou le plait de l'épée, placitum ensis. On disait aussi gage de duel, ou gage de bataille ; parce que l'aggresseur jetait son gant ou autre gage par terre ; et lorsque le défendeur le ramassait en signe qu'il acceptait le duel, cela s'appelait accepter le gage.


Création : 1 Novembre 1755
Clics : 2756

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