S. m. (Mythologie) Les anciens Gaulois honoraient ce fleuve comme une divinité. On dit que lorsqu'ils soupçonnaient la fidélité de leurs femmes, ils les obligeaient d'exposer sur le Rhin les enfants dont ils ne se croyaient pas les pères, et si l'enfant allait au fond de l'eau, la mère était censée adultère ; si au contraire il surnageait, le mari persuadé de la chasteté de son épouse, lui rendait sa confiance et son amour. L'empereur Julien de qui nous apprenons ce fait, ajoute que ce fleuve vengeait souvent par son discernement l'injure qu'on faisait à la pureté du lit conjugal. (D.J.)



RHIN, le (Géographie moderne) le grand fleuve qui prend ses sources dans la Suisse, aux monts S. Gothard, S. Barnabé, et S. Bernardin, doit s'écrire Rhein. Voyez RHEIN.

Mais on connait une petite rivière d'Allemagne, qui s'appelle et s'écrit le Rhin ; cette rivière a sa source aux confins du Mecklenbourg ; elle traverse le comté de Ruppin, et finit par se perdre dans le Havel.