S. m. (Mythologie) nom d'une idole des Sidoniens. S. Paul donne ce nom à Satan ou au démon. S. Jérôme dit que par les enfants de bélial, on doit entendre les enfants du démon, c'est-à-dire les mécans. C'est en ce sens que les deux fils d'Heli, Ophni et Phinées, sont appelés filii belial. Reg. c. IIe Ve 12. Parmi les imprécations que Semeï fait à David fuyant devant Absalon, il l'appelle homme de sang, homme de belial ; vir belial ; c'est-à-dire, cruel et méchant. II. Reg. c. XVIe vers. 7. Aquila explique ce mot par celui d'apostat : il renferme, selon d'autres, une espèce d'injure qui répond à nos mots François de fainéant et de vaurien. Gregorii lexic. sanct. (G)