S. m. (Marine) ce sont ceux qui mènent les gondoles à Venise ; ils ne sont jamais que deux dans les gondoles, même dans celles des ambassadeurs, excepté lorsque les personnes de marque vont à la campagne ; alors ils se mettent quatre. Les gondoliers sont debout, et rament en poussant devant eux. Celui qui vogue devant, est dans l'espace qu'il y a depuis la partie couverte de la gondole jusqu'aux deux marches de l'entrée, appuyant sa rame du côté gauche, sur le tranchant d'une pièce de bois plus haute d'un pied que le bord de la gondole, épaisse de deux doigts, et échancrée en rond pour y loger le manche de la rame. Le gondolier de derrière est élevé sur la poupe, afin de voir la proue par-dessus la couverture ; mais il ne se tient que sur un morceau de planche qui déborde de quatre doigts sur le côté gauche de la gondole, ne se tenant qu'au manche de sa longue rame, qui est appuyée au côté droit. (Z)
(Marine) c'est garnir le mât de son étai, de ses haubans, et de sa manœuvre. Le défuner, c'est les ôter. Quand par de gros temps on veut mettre bas les mâts de hune ou le perroquet, il faut les défuner. (Z)
S. f. ou GALANS, s. m. (Marine) quelques navigateurs donnent ce nom aux pavillons qu'on arbore sur le mât de misene et sur l'artimon, mais il n'est guère d'usage. (Q)