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Encyclopédie de Diderot
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BACHELIER

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Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) dans les écrivains du moyen âge, était un titre qui se donnait, ou à ceux d'entre les chevaliers qui n'avaient pas assez de bien ou assez de vassaux pour faire porter devant eux leurs bannières à une bataille, ou à ceux même de l'ordre des Bannerets, qui, n'ayant pas encore l'âge qu'il fallait pour déployer leur propre bannière, étaient obligés de marcher à la guerre sous la bannière d'un autre ; voyez BANNERET. Cambdem et d'autres définissent le bachelier, une personne d'un rang moyen entre un chevalier et un écuyer, moins âgé et plus récent que celui-là, mais supérieur à celui-ci, voyez CHEVALIER, &c D'autres veulent que le nom de bachelier ait été commun à tous les degrés compris entre le simple gentilhomme et le baron.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1820

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BEGLERBEG

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Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) nom qu'on donne en Turquie au gouverneur général d'une grande étendue de pays. Ce mot se trouve écrit diversement dans les auteurs : begleberg, beylery, et begheler-beghi ; il signifie seigneur des seigneurs.

Les beglerbegs sont autant de vicerais qui commandent à tout un royaume ; leur autorité s'étend également sur la guerre, sur la justice, et sur la police : ils ont au-dessous d'eux d'autres gouverneurs particuliers, soit d'une province, soit d'une grosse ville, qu'on nomme sanjacs ou sanjiacs. Après le grand-vizir, les beglerbegs seuls ont le pouvoir de publier dans leurs départements les ordonnances impériales, et d'y tenir la main. Par tout l'empire, hors de l'enceinte de Constantinople, ils peuvent faire décapiter, ou punir de tel autre genre de mort ou châtiment que bon leur semble, les coupables qu'on leur amene, sans que le bacha du lieu puisse s'y opposer ; il a seulement la liberté de se plaindre à la Porte s'ils abusent de leur autorité.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1804

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CEURAWATH

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Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) nom d'une secte de Benjans, dans les Indes, si infatués de l'opinion de la métempsycose, qu'ils respectent les moindres insectes. Leurs brahmanes ou prêtres ont toujours la bouche couverte d'un voile, de peur d'avaler quelque mouche ; et ils ont également soin en allumant de la chandelle ou du feu dans leurs maisons, que nul papillon ou moucheron ne vienne s'y bruler, et de faire bouillir l'eau, avant que de la boire, de peur qu'elle ne contienne quelques insectes. Du reste, ils n'admettent ni peines, ni récompenses après cette vie, dont les événements, selon eux, ne dépendent point de Dieu. Ils brulent les corps des vieil lards, et enterrent ceux des enfants décédés au-dessous de trois ans. Leurs veuves ne sont point obligées de se bruler avec leurs maris, suivant l'usage du pays, pourvu qu'elles gardent une viduité perpétuelle. Tous ceux qui font profession des sentiments de cette secte, peuvent être admis à la prêtrise, même les femmes, pourvu qu'elles aient atteint l'âge de vingt ans ; car pour les hommes on les y reçoit dès celui de neuf. Ceux qui sont ainsi engagés dans le sacerdoce, doivent faire vœu de chasteté, porter un habit particulier, et pratiquer des austérités incroyables. Tous les autres docteurs Indiens ont beaucoup de mépris et d'aversion pour cette secte, qui ne demeure pas apparemment en reste avec eux, et défendent à leurs auditeurs d'avoir communication avec les Ceurawath, qui ne donnent pas sans doute à ceux qui les écoutent bonne opinion du commerce de leurs adversaires. Les mêmes passions produisent par-tout les mêmes effets. (G)

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1251

CALENDERS

Détails
Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire moderne
S. m. pl. (Histoire moderne) espèce de derviches ou religieux mahométants, répandus surtout dans la Perse et dans les Indes ; ainsi nommés du Santon Calenderi, leur fondateur. C'est une secte d'Epicuriens qui s'adonnent aux plaisirs au-moins autant qu'aux exercices de la religion, et qui usant de toutes les commodités de la vie, pensent aussi bien honorer Dieu par-là que les autres sectes par leurs austérités ; en général, ils sont habillés simplement d'une tunique de plusieurs pièces, piquée comme des matelats. Quelques-uns ne se couvrent que d'une peau d'animal velue, et portent au lieu de ceinture un serpent de cuivre, que leurs maîtres ou docteurs leur donnent quand ils font profession, et qu'on regarde comme une marque de leur science. On les appelle abdals ou abdallas, c'est-à-dire en persan ou en arabe, gens consacrés à Dieu. Leur occupation est de prêcher dans les marchés et les places publiques ; de mêler dans leurs discours des imprécations contre Aboubekre, Omar, et Osman, que les Turcs honorent, et de tourner en ridicule les personnages que les Tartares Usbegs revèrent comme des saints. Ils vivent d'aumônes ; font le métier de charlatants, même celui de voleurs, et sont très-adonnés à toutes sortes de vices : on craint autant leur entrée dans les maisons, que leur rencontre sur les grands chemins ; et les magistrats les obligent de se retirer dans des espèces de chapelles bâties exprès proche des mosquées. Les Calenders ressemblent beaucoup aux Santons des Turcs. Voyez SANTON. (G)

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1228

CONVENANT

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Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) alliance ; c'est le nom que donnent les Anglais à la confédération faite en Ecosse l'an 1638, pour introduire une nouvelle liturgie. Ce convenant comprenait trois chefs principaux : 1°. un renouvellement du serment qu'avaient fait les Ecossais du temps de la réformation, de défendre la prétendue pureté de la religion et les droits du Roi contre l'église de Rome, et d'adhérer inviolablement à la confession de foi dressée l'an 1580, et confirmée l'année suivante par les états généraux du royaume : 2°. un précis de tous les arrêtés des états généraux pour la conservation de la religion reformée, tant pour la discipline que pour la doctrine : 3°. une obligation de condamner le gouvernement des épiscopaux, et de s'opposer à tout ce qui serait contraire à la profession de foi des églises d'Ecosse. Le roi Charles I. condamna ce convenant comme téméraire et tendant à rebellion. Il en permit pourtant ensuite un avec quelques restrictions, que les confédérés rigides ne voulurent point accepter. Ce convenant, qui divisa l'Ecosse en deux partis sous les noms de confédérés et de non-confédérés, fut reçu et signé en 1643 par le parlement d'Angleterre où les presbytériens dominaient alors, pour établir une uniformité dans les trois royaumes d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande. Mais sous Charles II. les épiscopaux ayant repris le dessus, il ne fut plus mention de ce convenant. (G)

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1166
  1. BURGGRAVE
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