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Encyclopédie de Diderot
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RIBAUDEQUER

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Art militaire
S. m. (Art militaire) arc de 15 pieds de long, ou de douze au-moins, arrêté sur un arbre large d'un pied, où l'on avait creusé un canal pour y placer un javelot de cinq à six pieds, ferré, empenné, et fait quelquefois de corne. On le dressait sur une muraille. On le bandait avec un tour ; la chasse en était telle que le javelot pouvait percer quatre hommes de suite. Cette machine était semblable au scorpion : on l'appelait aussi arbalete de passe.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1023

PARLEMENTER

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Art militaire
v. n. (Grammaire et Art militaire) il se dit des assiégés qui demandent aux assiégeants à traiter des conditions auxquelles ils ouvriraient leurs portes. C'est quelquefois de leur part un moyen de gagner du temps, de ralentir les opérations, et de donner aux alliés le moyen de secourir.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1029

PASSE-VOLANS

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Art militaire
ou FAUX SOLDATS, (Art militaire) ce sont des gens supposés enrôlés quoiqu'ils ne le soient pas, que le capitaine ou le colonel font passer en revue pour faire voir que leur compagnie est complete , et pour en employer la paie à leur profit. Chambers.

En France les passe-volans qui sont reconnus dans les rangs des compagnies d'infanterie, cavalerie ou dragons, lors des revues d'icelles, doivent avoir le nez coupé sur le champ sans rémission par l'exécuteur de la haute-justice. Ordonnance de Louis XIV. du 1. Juin 1676. (q)


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 855

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POUSSE-BALLE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Art militaire
S. m. (Artillerie) c'est un petit instrument cylindrique de fer, de la longueur environ de 7 ou 8 pouces, ayant la tête un peu plus large que le reste, dont se servent les carabiniers. On s'en sert pour commencer à enfoncer la balle de plomb à coups de marteau dans la carabine, qui est rayée depuis l'entrée jusqu'à la culasse. Lorsqu'on a fait entrer la balle de force avec le pousse-balle ; on acheve de la pousser jusques sur la plate-forme de la poudre avec la baguette de fer. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1466

HUSSARDS LES

Détails
Écrit par : Guillaume Le Blond (Q)
Catégorie : Art militaire
S. m. (Art militaire) sont une espèce de milice à cheval en Hongrie et en Pologne, qu'on oppose à la cavalerie othomane. Ils sont connus dans les troupes de France depuis 1692.

Les armes des hussards sont un grand sabre recourbé, ou un autre tout droit et fort large attaché à la ceinture avec des anneaux et des courroies. C'est pour sabrer à droite et à gauche, et pour frapper de haut em-bas. Quelques-uns ont une épée outre leur sabre, longue et menue qu'ils ne portent pas à leur côté. Il la mettent le long du cheval depuis le poitrail jusqu'à la croupe, au défaut de la selle, et en piquant panché sur la tête du cheval. Ils s'en servent pour embrocher les ennemis. Je me sers de ce terme, parce que cette épée est une espèce de broche. Quand ils en usent, ils l'appuient sur le genou ; ils ont encore des pistolets et une carabine, et de très-grandes gibecières en bandoulière, en forme de havresac. Ils ne se servent pas si communément en France de cette broche, mais c'est une de leurs armes dans les troupes de l'empereur ; on appelle cette arme penseretesche ou palache ; elle a cinq pieds de long. Leur manière la plus ordinaire de combattre, est d'envelopper l'ennemi, de l'effrayer par leurs cris et leurs divers mouvements. Comme ils sont fort adroits à manier leurs chevaux qui sont de petite taille, qu'ils ont les étriers fort courts, et les éperons près des flancs du cheval, ils les forcent à courir plus vite que la grosse cavalerie. Ils s'élèvent au-dessus de leurs selles, et sont dangereux, surtout contre les fuyards. Ils se rallient très-aisément, et passent un défilé avec beaucoup de vitesse. Ce qui rend leurs chevaux encore plus vites, c'est que n'ayant que des bridons, ils en ont la respiration plus libre, et pâturent à la moindre alte sans débrider. Quand ils font alte après quelque course vive, ils tirent les oreilles et la queue à leurs chevaux pour les délasser. Leurs selles sont d'un bois fort léger, et courtes avec deux arçons également relevés devant comme derrière : au lieu des anneaux, ce sont des tresses de grosse ficelle ; elles sont posées sur de bonnes couvertures en plusieurs doubles, qui leur servent pour se coucher et couvrir leurs chevaux : le dessus des selles sont des peaux avec leur poil, qui couvrent leurs pistolets aussi-bien que leurs housses. Ces peaux vont depuis le poitrail du cheval jusqu'à la queue et aux jarrets, et tombent en pointe sur les cuisses.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1158

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  1. LICENCIEMENT
  2. PASSE-PAROLE
  3. MOUSQUETERIE
  4. MARTIOBARBULE
  5. RAVITAILLEMENT

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