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Encyclopédie de Diderot
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TRÉPIÉ

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Antiquité grecque & romaine
(Antiquité grecque et romaine) c'êtait un instrument à trois pieds qui, dans le paganisme, entrait dans les actes de religion, et était lié avec elle.

Il serait impossible de remonter à l'origine des trépiés, elle se perd dans les temps les plus reculés. Homère en parle comme d'un usage établi, lorsqu'il écrivait. On connait l'emploi qu'on faisait des trépiés pour les oracles et pour les prédictions. Les trépiés étaient dans la Grèce, ce que les couronnes et les boucliers votifs furent dans la suite des temps chez les Romains, c'est-à-dire des offrandes plus ou moins chères, qu'on faisait à tous les dieux. Les inscriptions dont il était facîle de les orner, perpétuaient la mémoire de celui qui les avait offerts. La grandeur et la matière en étaient indifférentes.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2174

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PARANYMPHE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Antiquité grecque & romaine
(Histoire grecque et romaine) les Grecs appellent paranymphes, ceux qui selon la coutume, conduisaient l'épouse dans la maison de son mari ; ils donnaient le nom de nymphes aux épousées. Les Romains qui observaient la même cérémonie dans la conduite de l'épousée, appelaient pronubus, le conducteur, et pronuba, si c'était une femme qui eut cet emploi. Festus a dit, pronubae adhibebantur nuptiis quae semel nupserunt causa auspicii, ut singulare perseveret matrimonium. Et Isidore, liv. IX. pronuba dicta est eo quod nubentibus praeest, quaeque nubantem viro conjungit, ipsa est et paranympha. Cette conduite se faisait avec des circonstances singulières.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2007

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SACERDOCE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Antiquité grecque & romaine
S. m. (Antiquité grecque et romaine) Toute religion suppose un sacerdoce, c'est-à-dire des ministres qui aient soin des choses de la religion. Le sacerdoce appartenait anciennement aux chefs de famille, d'où il a passé aux chefs des peuples, aux souverains qui s'en sont déchargés en tout, ou en partie sur des ministres subalternes. Les Grecs et les Romains avaient une véritable hiérarchie, c'est-à-dire des souverains pontifes, des prêtres, et d'autres ministres subalternes. A Delphes il y avait cinq princes des prêtres, et avec eux, des prophetes qui annonçaient les oracles. Le sacerdoce à Syracuse était d'une très-grande considération, selon Cicéron, mais il ne durait qu'un an. Il y avait quelques villes grecques, comme Argos, où les femmes exerçaient le sacerdoce avec autorité.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1621

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PRÊTRESSE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Antiquité grecque & romaine
(Antiquité grecque et romaine) femme consacrée au culte de quelque dieu du paganisme. La discipline que les Grecs observaient dans le choix des prêtresses, n'était pas uniforme ; en certains endroits on prenait de jeunes personnes qui n'avaient contracté aucun engagement ; telles étaient entr'autres la prêtresse du temple de Neptune, dans l'île Calauria ; celle du temple de Diane à Egire en Achaïe, et celle de Minerve à Tégée en Arcadie. Ailleurs, comme dans le temple de Junon en Messénie, on revêtait du sacerdoce des femmes mariées. Dans un temple de Lucine, situé auprès du mont Cronius en Elide, outre la prêtresse principale, on voyait des femmes et des filles attachées au service du temple, et occupées tantôt à chanter les louanges du génie tutélaire de l'Elide, et tantôt à bruler des parfums en son honneur. Denis d'Halicarnasse observe aussi que les temples de Junon dans la ville de Falere en Italie, et dans le territoire d'Argos, étaient desservis par une prêtresse vierge nommée , Cistophore, qui faisait les premières cérémonies des sacrifices, et par des chœurs de femmes qui chantaient des hymnes en l'honneur de cette déesse. L'ordre des prêtresses d'Apollon amycléen, était vraisemblablement formé sur le même plan que celui des prêtresses de Junon à Falere et à Argos : c'était une espèce de société où les fonctions du ministère se trouvaient partagées entre plusieurs personnes. Celle qui était à la tête des autres prenait le titre de mère ; elle en avait une sous ses ordres à qui on donnait le titre de fille ou de vierge ; et après cela venaient peut-être toutes les prêtresses subalternes, dont les noms isolés paraissent dans quelques inscriptions. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1671

PROLOGIES

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Antiquité grecque & romaine
(Antiquité grecque et romaine) , fête célébrée par tous les habitants de la Laconie avant que de recueillir leurs fruits. Voyez Potter, Archaeol. graec. tom. I. p. 427. Les Romains célébraient la même fête, antequam fructus legerint. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1035
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