• Arts & métiers
  • Histoire
  • Histoire naturelle
  • Religion
  • Logique
  • Morale
  • Science
  • Physique particulière
  • Beaux-arts
  • Non classifié
Encyclopédie de Diderot
  1. Vous êtes ici :  
  2. Accueil
  3. Histoire
  4. Marine

PRAME

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Marine
S. f. (Marine) c'est un bâtiment plat et tirant peu d'eau, dont on se sert en Hollande pour naviguer dans les endroits où il y a peu de fonds, et dans les canaux. On en a fait construire en France portant 20 pièces de canon de 36 livres de balle, et deux mortiers de 12 pouces. Une pareille prame qu'on peut nommer aussi galiote à bombe plate, a 132 pieds de longueur, 36 pieds 6 pouces de largeur, et 9 pieds de creux, étant en charge, cette prame tire de l'arrière 7 pieds 6 pouces, et de l'avant 7 pieds.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 850

Lire la suite : PRAME

PROUE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Marine
S. f. (Marine) c'est l'avant du vaisseau, c'est-à-dire la partie du vaisseau qui est soutenue par l'estrave, et qui s'avance la première en mer. Les anciens mettaient des becs d'oiseaux à la proue de leurs navires, ce qui les a fait appeler en latin rostra. Voyez AVANT.

Voir par proue, c'est-à-dire, devant soi. Donner la proue, c'est prescrire la route que les galeres doivent tenir. On dit, le chef-d'escadre fit venir les galeres à son bord, pour leur donner la proue qu'elles tiendraient. Lorsqu'on parle des vaisseaux, on dit donner la route.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 815

Lire la suite : PROUE

PUCHO

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Marine
ou TROMBE, s. m. (Marine) voyez TROMBE, c'est un tourbillon de vent qui se forme dans une nue opaque trop ardemment échauffée par les rayons du soleil. On voit sortir de cette nue comme une trompe, composée de la matière de la même nue, dans laquelle ce tourbillon est enfermé. Cette trompe descend en tournoyant, sans pourtant quitter la nue, jusqu'à tremper son extrémité dans la mer, elle aspire et enlève plus gros qu'une maison d'eau, qu'elle porte si haut dans l'air, que si cette eau rencontrait un navire en retombant, il serait en danger de périr. Les matelots craignent fort ce tourbillon ; et si-tôt qu'ils le découvrent, ils brouillent toutes les voiles jusqu'à ce qu'il soit passé. Dans ces occasions la piété des matelots catholiques leur fait dire l'évangîle de saint Jean pour dissiper le puchot ; et pour les matelots protestants, ils croient qu'il suffit de serrer les voiles. Ce puchot est ordinairement suivi de grandes pluies. Voyez POMPE DE MER et DRAGON. Puchot est un terme de matelots, c'est-à-dire un terme bas.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 853

RABAN

Détails
Écrit par : Guillaume Le Blond (Q)
Catégorie : Marine
ou COMMANDES, (Marine) petites cordes faites de vieux câbles dont on se sert pour garnir les voiles afin de les ferler, et à plusieurs autres amarrages, comme aussi à renfoncer les manœuvres. Les garçons de vaisseaux sont obligés d'en porter toujours à leur ceinture sous peine de châtiment.

Rabans d'avuste, ce sont des cordages faits à la main de quatre ou six fils de carret.

Rabans de pavillon, rabans qui sont passés dans la gaine du pavillon, pour les amarrer au bâton du pavillon.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1055

Lire la suite : RABAN

RACL

Détails
Écrit par : Jacques-Nicolas Bellin (Z)
Catégorie : Marine
ou GRATTOIR, s. f. (Marine) petit ferrement tranchant qui est emmanché de bois, et qui sert à ratisser les vaisseaux pour les tenir propres.

La racle double, est une racle à deux tranchans.

Grande racle, est celle qui sert à nettoyer les parties qui sont sous l'eau.

Et la petite racle, est celle qui sert à nettoyer les parties qui sont hors de l'eau. (Z)


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 824

Lire la suite : RACL

  1. RADER
  2. RAME
  3. RAQUE
  4. RASE
  5. RATEA

Page 61 sur 98

  • 56
  • 57
  • 58
  • 59
  • 60
  • 61
  • 62
  • 63
  • 64
  • 65

L'Encyclopédie

  • Accueil
  • Discours préliminaire
  • Planches
  • Cyclopædia
  • Furetière
  • Recherches sur l'Encyclopédie
  • Œuvres de d'Alembert
  • Edition critique ENCCRE
  • Wikisource