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Encyclopédie de Diderot
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BRISER

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Écrit par : Marc-Antoine Eidous (V)
Catégorie : Marine
ROMPRE, Ve n. (Marine) La mer brise, c'est-à-dire la mer, la lame, la vague vient frapper avec violence et se briser contre la côte, contre des rochers, ou sur un banc de sable. Lorsqu'on voit la mer briser, c'est marque de danger sous l'eau, qu'il faut éviter. (Z)

BRISER, parmi les Cardeurs, c'est démêler la laine et la rendre comme du chanvre sans aucuns flocons, en la passant et repassant plusieurs fois sur les droussettes.

BRISER, en termes de Blason, signifie charger un écu de brisure, comme lambel, bordure, etc. C'est ce que font les cadets pour être distingués des ainés qui portent les armes pleines. (V)


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 936

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BRULOT

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Écrit par : Jacques-Nicolas Bellin (Z)
Catégorie : Marine
S. m. (Marine) c'est un vieux bâtiment chargé de feux d'artifice et de matières combustibles, que l'on accroche aux vaisseaux ennemis, au vent desquels on les met pour les bruler. Il y en a qui l'appellent aussi navire sorcier.

Les bâtiments qu'on estime les plus propres pour faire des brulots, sont des flutes ou des pinasses de 150 à 200 tonneaux environ ; qui ont un premier pont tout uni, sans tonture, et au-dessus un autre pont courant devant-arrière. On entaille en divers endroits du premier pont, des ouvertures à-peu-près d'un pied et demi en carré, entre les baux, et elles répondent dans le fond de cale ; ensuite on fait des dalles ou petits conduits de planches qu'on joint, et on leur donne un pouce et demi de large ; on les fait aussi de fer-blanc : on pose trois de ces dalles à trois côtés de chaque mât, et elles s'étendent tout du long du bâtiment à stribord et à bas-bord, et vont se rendre toutes ensemble dans une autre grande dale qui est en-travers, à six ou sept pieds de la place où se met le timonnier. On fait encore une dale assez longue, qui descend du gaillard d'arrière en biais, jusqu'à la grande dale qui est en-travers sur le premier pont, laquelle longue dale vient encore se rendre dans une autre petite, qui est sur le gaillard d'arrière où se tient le timonnier, et à l'un des deux côtés, selon qu'il est le plus commode. Dans le bordage du gaillard d'arrière, on fait une trape large, au-dessous de laquelle se peut poster une chaloupe de bonne nage, afin que le timonnier, après avoir mis le feu dans les conduits, y puisse promptement descendre. Ensuite on remplit les dalles d'artifice, savoir d'une certaine portion de poudre, comme la moitié, d'un quart de salpetre ; d'un demi-quart de soufre commun ; le tout bien mêlé ensemble, et imbibé d'huîle de graine de lin, mais non pas trop, parce que cela retarderait l'embrasement, et que l'effet doit être prompt. Après cela on couvre ces dalles de toîle soufrée, ou de gros papier à gargousses, et l'on apporte des fagots, de menus copeaux, ou d'autres menus bois, trempés dans l'huîle de baleine, qu'on arrange en forme de tait sur les dalles, en les mettant bout-à-bout. Ces fagots sont préparés et trempés dans des matières combustibles, comme du soufre commun pilé et fondu, du salpetre, et les trois quarts de grosse poudre, de l'étoupe, et de l'huîle de baleine, le tout bien mêlé ensemble. On pend aussi au second pont par-dessous, toutes sortes de matières combustibles, et l'on en met par-tout avec des paquets de vieux fils de carret bien goudronnés ; l'on y pend encore des paquets de soufre ou de lisières soufrées. Tout le dessous du premier pont est aussi fort bien goudronné, de même que le dessous du second pont : et avec le goudron dont le dessus du premier pont est encore enduit, il y a partout des étoupes que le goudron retient, et qui sont mêlées avec du soufre. On remplit encore les vides du bâtiment de tonnes paissées pleines de ces copeaux minces et serpentants, qui tombent sous le rabot des Menuisiers.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1479

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CADENE

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Écrit par : Jacques-Nicolas Bellin (Z)
Catégorie : Marine
en terme de Marine, est synonyme à chaîne.

Cadene de hauban ; ce sont des chaînes de fer, au bout desquelles on met un cap de mouton pour servir à rider les haubans.

On voit à chaque porte-hauban une cadene ou chaîne de fer, faite d'une seule barre recourbée, et qui surmonte. Il y a une corde qui est amarrée, et qui passant dans les trous du cap de mouton que la cadene environne, et qui servent comme de rouets, tient ferme les haubans et les fait rider, et contribue par ce moyen à l'affermissement du mât ; les cadenes sont tenues par de bonnes chevilles de fer. Celles des hunes sont fort longues, et surtout celles qui sont aux hunes des mâts d'avant et d'artimon, parce que les haubans des mâts, qui sont entés dessus, ne descendent pas jusqu'aux cercles de la hune. Il n'y a point de cadence à la hune de beaupré. Les cadenes qui sont aux porte-haubans font rider les haubans par le moyen des palanquins : mais les haubans des hauts-mâts ne se rident qu'avec des caps de mouton.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1190

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CALCET

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Écrit par : Jacques-Nicolas Bellin (Z)
Catégorie : Marine
S. m. (Marine) assemblage de planches élevé et cloué sur le haut des arbres d'une galere, et qui sert à renfermer les poulies de bronze qui sont destinées au mouvement des antennes. (Z)

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1044

CALFAT

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Écrit par : Jacques-Nicolas Bellin (Z)
Catégorie : Marine
S. m. (Marine) on nomme ainsi un instrument de fer, ressemblant assez à un ciseau qui aurait la tête arrondie au lieu d'être emmanché dans un morceau de bois, qui sert au calfas, pour calfater un vaisseau. Il y a différents calfats destinés à différents usages.

Calfat à fret, c'est un instrument qui a le bout à demi-rond, et avec lequel on cherche autour des têtes de clous et des chevilles s'il n'y a point quelques ouvertures, afin d'y pousser des étoupes pour les boucher.

Calfat simple ; celui-ci est plus large que le précédent, et un peu coupant : on s'en sert pour faire entrer l'étoupe jusqu'au fond de la couture.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1212

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  3. CARENE
  4. CARGUE
  5. CATURI

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