(Marine) ce sont des bouchons de laine que le calfateur attache à un manche, appelé le bâton à Vadel, et dont il se sert à braïer le vaisseau. (Q)

PENE, (Rubanier) est le reste de la pièce que l'on emploie jusqu'au plus près des lisses qu'il est possible, au moyen de la corde à encorder dont on a parlé à l'article CORDE à encorder ; ce pêne devenant inutile, parce qu'il est trop court, n'est plus propre à ce métier, il sert aux religieuses qui en font mille petits ouvrages de dévotion.



PENE, s. m. (Serrurerie) c'est dans une serrure le morceau de fer que la clé fait aller et venir, en tournant sur elle-même et qui ferme la porte ; pêne vient de penulus, verrouil.

Le pêne en bord a lieu aux serrures de coffre, il passe le long du bord de la serrure ; lorsque le couvercle du coffre est fermé ; l'aubron entre dans le bord de la serrure, et le pêne dans l'aubron, lorsqu'on tourne la clé.

Le pêne à demi-tour ou à ressort a lieu dans une serrure où il est toujours repoussé par un ressort qui le tient fermé ; il n'y a que l'action de la clé ou la pression d'un bouton qui le tient ouvert.

Le pêne dormant est celui qui ne Ve que par le moyen de la clé, et qui reste dans la place où elle l'a conduit.

Le pêne fourchu est le même que le pêne dormant, excepté qu'il a la tête fendue et qu'il forme deux pênes en apparence, en se montrant au bord de la serrure par deux ouvertures.

Le pêne à pignon est celui qui est mu par un pignon, ce pignon peut chasser un grand nombre de pênes à la fais, comme on voit à certains coffres forts.