ISLE DE, (Géographie moderne) l'une des Antilles située par les 13 degrés 3 minutes de latitude au nord de l'équateur, entre Sainte-Alousie et les Grenadins ; cette île qui peut avoir environ vingt lieues de tour, est possédée par deux sortes de sauvages distingués en caraïbes rouges et en caraïbes noirs ; les premiers sont les plus anciens ; leur taille est moyenne ; ils ont la peau d'une couleur bronzée, le front aplati par art, et les cheveux très-longs et presque droits ; les seconds, dont l'origine vient, selon toutes les apparences, des negres fugitifs de la Barbade, sont grands, bien proportionnés ; leur couleur est d'un assez beau noir ; ils ont les cheveux crépus, et le front aplati à l'imitation des précédents dont le nombre est considérablement diminué. Ces sauvages ont permis à quelques européens français de s'établir parmi eux dans la partie occidentale du pays, après leur avoir fixé des limites au-delà desquelles ils ne peuvent s'étendre.
(Géographie moderne) montagne de l'Abyssinie, &, suivant Mendez, la plus haute de cet empire ; d'ailleurs elle est fort spacieuse, et fournit la source de deux rivières, dont son pied est arrosé. (D.J.)
(Géographie moderne) c'est-à-dire îles des Etats, parce qu'elles ont été découvertes par les sujets des Etats-généraux. Ce sont trois îles de la mer Glaciale, éloignées les unes des autres, mais qui appartiennent à-présent à la Russie : la difficulté est de les rendre habitables. (D.J.)
(Géographie moderne) rivière d'Italie, au duché de Spolete ; elle passe au pied du bourg de Caminate, à 16 milles de Rome, et se jette dans le Tibre, proche du port de Monte-Rotondo. Anciennement cette rivière séparait le territoire des Sabins de celui des Crustuminiens. (D.J.)
(Géographie moderne) ce mot russe signifie ceintures de la terre ; c'est ainsi que les Russes nomment de grandes montagnes qui sont dans le pays des Samojedes. Elles commencent à la pointe occidentale qui forme le golfe qui est à l'embouchure de l'Obi ; à l'extrémité est le fort Scop, ou le fort d'Obi. Elles courent trente lieues françaises vers le midi ; puis environ autant vers le sud-ouest, jusqu'au lac Kiratis, d'où sort la rivière de Soba qui Ve se joindre à l'Obi ; de-là tournant vers l'ouest l'espace de soixante lieues, elles vont se joindre à une autre chaîne de montagnes qui s'avance vers le midi ; de sorte que plus elles s'éloignent de l'Obi, plus elles s'écartent de la mer. M. Delîle les marque dans sa carte de la Tartarie, sans y mettre leur nom. (D.J.)
